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Trafic de drogue :  187 Kg de Kif saisis à Annaba

Un réseau de narcotrafiquants une dizaines de personnes , dont une femme, a été démantelé à Annaba.

 Les éléments  du Centre régional des recherches et investigations (CTRI)  ont saisi 187 kg de kif traité, en provenance du Maroc ; apprend-on de source sécuritaire. Assistés par des éléments de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI), les agents du CTRI ont opéré  une perquisition, ayant ciblé hier matin, la maison d’un couple, sise à la cité Auzas à           Annaba, selon les informations rapportées par notre source.  Une quantité jamais saisie à Annaba, a souligné la même source. Selon les détails apportés sur cette affaire, le couple de trafiquants interpellé et soumis à l’enquête est aussitôt passé aux aveux en dénonçant ses complices. Une série de  perquisitions opérées dans  plusieurs appartements, notamment à la nouvelle ville de Draa Errich, a permis aux enquêteurs du CTRI de mettre hors d’état de nuire près d’une dizaine de personnes, qui formaient l’un des réseaux les plus aguerris, nous dit-on. Selon certaines indiscrétions, l’acheminement de la drogue, en provenance du Maroc, en direction du nord-est du pays, semble avoir changé d’itinéraire, compte tenu de la vigilance des différents services de lutte contre le trafic narcotique. L’utilisation de la voie maritime  pour faire passer les drogues au nord-est du pays semble se confirmer. Aux yeux des enquêteurs , les réseaux  des narcotrafiquants  ont à priori changé de stratégie, en abandonnant les méthodes classiques , à savoir les anciens couloirs d’acheminement de la drogue, par voie terrestre et en provenance de l’un des plus grands pourvoyeurs de drogue  à l’échelle mondiale, le Maroc en l’occurrence. Les 10 prévenus interpellés dans le cadre de cette affaire ont été soumis aux mesures juridiques et judiciaires d’usage et ont été déférés devant les instances de justice relevant du tribunal d’Annaba. Jusqu’à la mise sous presse, les membres  de ce réseau font l’objet d’auditions, ont conclu nos sources.

Sofia Chahine

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