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Ouverture de la session parlementaire : Appel à la consolidation du front interne

Les défis imposés à l’Algérie dans un contexte régional marqué par une montée des tensions à la suite notamment des crises qui secoue de nombreux pays du voisinage ont marqué l’ouverture de la session parlementaire 2023-2024. Dans ce sens, les présidents des deux chambres du Parlement ont souligné dans leurs discours respectifs que ces défis imposent, pour y faire face, de consolider la front interne. Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, tout comme le président de l’Assemblée populaire nationale ont souligné aussi l’importance de l’initiative algérienne pour le règlement de la crise au Niger. 

Dans son allocution d’ouverture de la session parlementaire ordinaire,  le président du Conseil de la Nation a indiqué que l’initiative du président de la République en faveur du règlement de la crise au Niger repose sur « le rejet de l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays », soulignant que la tournée effectuée par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, dans certains pays africains « met en évidence la place dont jouit l’Algérie au niveau international ». Et d’ajouter que l’Algérie « n’accepte pas l’ingérence dans ses affaires intérieures et ne s’immisce pas dans les affaires des autres pays », relevant que cette stratégie « dérange beaucoup de gens ». Le président du Conseil de la Nation a réitéré, en outre, « l’attachement de l’Algérie au principe de non-ingérence dans ses affaires intérieures, une voie qu’elle avait déjà empruntée pour sortir de sa crise durant les années 90, lorsque le peuple avait dit son dernier mot et tourné la page à travers un référendum sur la Réconciliation nationale ». Goudjil a aussi mis en avant « la nécessité de renforcer le front intérieur en concrétisation de l’initiative du président de la République », affirmant que « l’Algérie a besoin d’un front intérieur fort pour faire face aux ennemis de l’étranger qui sont, aujourd’hui, sortis au grand jour ». Le président du Conseil de la nation a également salué « la concrétisation par le président de la République de ses 54 engagements, sur la base desquels il a tendu la main à tous pour l’édification de l’Algérie nouvelle », ajoutant que « le premier de ces engagements s’est concrétisé avec l’amendement de la Constitution, permettant ainsi de donner tout son sens à la pratique démocratique et au droit d’expression, tout en préservant le caractère social de l’Etat algérien ». Par ailleurs, M. Goudjil a mis l’accent sur le rôle des jeunes dans l’édification de l’Algérie nouvelle, notamment après la création du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) par le président de la République, ajoutant que « l’Algérie a besoin, aujourd’hui, de tout ses enfants, toutes obédiences confondues, pour construire son avenir ». A ce propos, le président de la chambre haute du parlement a salué les efforts de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), dans « la protection de la patrie et la défense de ses frontières, en sus de son attachement à la nation et au peuple ». De son côté, le président de l’Assemblée populaire nationale affirmé  que l’initiative lancée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant le Niger participait de la doctrine immuable de l’Algérie reposant sur la recherche des solutions pacifiques par la voie du dialogue et la réunion des conditions d’une entente nationale interne dans les pays, loin des ingérences et des pressions étrangères « La conscience politique a atteint un niveau qui se reflète positivement sur le rôle de l’Algérie dans les fora internationaux, l’érigeant en Etat pivot et influent aux niveaux régional et international, à la lumière de la stratégie des grands équilibres dans le monde », a-t-il soutenu, précisant que l’Algérie s’est affirmée par ses positions constantes, qui lui ont valu d’être « un partenaire fiable au sein des différentes instances et organisations, et dans ses relations bilatérales ». Et d’ajouter que « l’Algérie est aujourd’hui souveraine dans sa décision et libre dans ses choix, n’étant guidée que par ses intérêts supérieurs, ce qui n’est pas à la portée de beaucoup de pays en raison des allégeances, des dictats, de l’endettement et de la situation intérieure ». Le président de l’APN a salué « toutes les initiatives visant à resserrer les rangs et à renforcer le front intérieur et la cohésion entre le peuple et sa vaillante Armée, qui veille sur la sécurité du pays ».

Chokri Hafed

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