Monde

Sahara occidental : Les violences de l’occupant marocain contre les femmes dénoncées

Le ministère des Affaires sociales et de la Promotion de la femme sahraouie a exprimé sa condamnation des violences pratiquées par l’occupation marocaine contre les femmes sahraouies dans les villes occupées du Sahara occidental, appelant toutes les consciences vivantes à travers le monde à défendre le droit d’appliquer la légitimité internationale dans Sahara occidental et donner à son peuple les moyens de jouir de son droit naturel à la liberté et à l’indépendance. Le ministère sahraoui a dénoncé, dans un communiqué à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée le 25 novembre de chaque année, toutes les formes de violation des droits de l’homme dans les zones occupées du Sahara occidental et toutes les formes de violence contre les femmes sahraouies qui rejettent l’occupation marocaine et ses politiques discriminatoires à l’égard du peuple sahraoui. Le département sahraoui a également exprimé sa dénonciation de la réalité moralement et juridiquement inacceptable, appelant les consciences vivantes à la dénoncer et à faire pression par tous les moyens sur le Royaume du Maroc pour qu’il cesse toutes les pratiques de violence et d’arrogance contre les femmes sahraouies qui défendent les droits de l’homme et le droit à la liberté, et l’application de la légitimité internationale au Sahara occidental en donnant à son peuple les moyens de jouir de son droit naturel à la liberté et à l’indépendance. Le communiqué, cité par l’Agence de presse sahraouie SPS,  appelle la Mission des Nations unies chargée d’organiser le référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso) à «assumer toutes ses responsabilités dans la protection des femmes sahraouies contre l’oppression de l’occupation marocaine en activant un mécanisme international pour les protéger et leur permettre d’exprimer librement leurs opinions». Le texte appelle aussi  «toutes les femmes du monde à être solidaires des femmes sahraouies « dans  son noble combat pour un monde meilleur rempli de paix et de justice sociale ». Notons que de son côté, l’Union des journalistes, écrivains et auteurs sahraouis et l’Association des journalistes et écrivains d’Europe ont dénoncé, dans une déclaration commune, la politique d’occupation marocaine consistant à fermer le Sahara occidental occupé à tous les observateurs et journalistes, dans le cadre de la politique de blocus adoptée pour empêcher tout mouvement sahraoui qui rejette l’occupation et ses politiques coloniales. Ces organisations ont souligné les actions dangereuses et flagrantes du Maroc contre le peuple sahraoui sans défense, d’autant plus que la guerre a repris après la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu le 13 novembre 2020. Dans une déclaration lue par le secrétaire général de l’Union des journalistes, écrivains et auteurs sahraouis, Nafi Ahmed Mohamed, en hommage au défunt de la famille médiatique sahraouie «Al-Taffah Alia Boya», dans la capitale du Pays basque, les deux organisations ont affirmé constater  «avec regret l’horrible augmentation de la gravité de ces violations au cours des deux dernières années», depuis le siège de la combattante de la liberté et militante Sultana Sayed Ibrahim Khaia et sa famille dans la ville occupée de Boujdour, jusqu’aux scènes de répression enregistrées récemment dans les villes occupées de Laayoune et Dakhla, qui ne seront certainement pas les dernières dans la persistance de l’occupation marocaine à commettre ses crimes au Sahara occidental, loin de toute responsabilité ou poursuite internationale, avec des complicités scandaleuses de la communauté internationale et de la mission onusienne, qui reste la seule exception à ses homologues dans le monde qui ne se préoccupe pas de la question des droits de l’homme, malgré les nombreux appels  exhortant le Conseil de sécurité de l’ONU et les Nations unies à œuvrer pour protéger, signaler et préserver les droits de l’homme au Sahara occidental occupé. Enfin, les deux organisations ont appelé les instances et institutions nationales et internationales à redoubler d’efforts pour défendre la situation dangereuse des droits de l’homme au Sahara Occidental occupé, et à élargir le cercle de pression internationale sur l’occupation marocaine afin de libérer tous les prisonniers civils sahraouis injustement emprisonnés et à travailler ensemble pour y mettre un terme définitif pour alléger ces souffrances, en donnant au peuple sahraoui tous ses droits légitimes à la liberté et à l’indépendance.

R.I.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *