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Le Président Abdelmadjid Tebboune : « L’Afrique n’est pas condamnée au pillage » !

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a indiqué hier que l’Afrique n’est pas condamnée à « demeurer l’objet de convoitises et de pillage des richesses ». Il a souligné ainsi sa capacité à rattraper le retard en matière de développement grâce à son potentiel en innovation et de créativité, mais aussi une démarché africaine intégrée, notamment en ce qui concerne le développement des start-ups.

Le potentiel de développement des start-ups sur le continent a été au cœur de la seconde édition de la Conférence africaine des start-ups qui s’est ouverte hier à Alger. L’occasion pour le président de la République de mettre en avant les progrès réalisés en la matière en Algérie, laquelle se place aujourd’hui en seconde position en Afrique en ce qui concerne le nombre de start-ups actives et d’éco-système dédié, grâce à une politique volontaire, mais aussi de mettre en avant le potentiel du continent en matière d’innovation et lequel pourra permettre à l’Afrique de faire un saut qualitatif en matière de développement et dépasser son statut de source de matières premières. Dans une allocution lue en son nom par le Premier ministre Nadir Larbaoui à l’ouverture des travaux, le Président Abdelmadjid Tebboune a souligné que « l’Afrique n’est pas condamnée à enregistrer des taux de chômage élevés, ou de demeurer l’objet de convoitises et de pillage des richesses, au moment où elle compte le taux le plus élevé de jeunes au niveau mondial ». Il a estimé dans ce sens que « le temps est venu pour reconnaitre l’ampleur du défi, de rattraper le retard et d’œuvrer à la valorisation des capacités et du savoir-faire dans la création des entreprises et l’encouragement de la créativité et de l’innovation, en vue d’augmenter la productivité et la croissance économique à même de renforcer l’indépendance de la décision politique et économique ». Et d’ajouter que « l’adoption de l’entrepreneuriat reposant sur l’innovation apparait comme un des principaux mécanismes de lutte contre la problématique du chômage, d’où la nécessité pour les gouvernements africains d’accorder l’intérêt total aux startups qui ont prouvé leur capacité à hisser de nombreuses économies en Europe et en Asie à de hauts niveaux de performance économique, de création de richesses et de réunion des bases du développement durable ». Le Président Tebboune a indiqué que cette démarche passait par l’exploitation optimale des atouts et des capacités de la jeunesse africaine qui a atteint de hauts niveaux de maitrise du flux d’informations et de connaissances qu’offrent les nouvelles technologies. Il a dans ce sens mis en relief, dans ce cadre, l’importance du renforcement de l’action africaine commune dans ce domaine, notamment l’initiative portant sur la création d’un atelier ouvert au dialogue et à la concertation. Un espace, poursuit le Président Tebboune, au sein duquel seront mises en place les politiques et les méthodes de travail visant à valoriser les capacités d’innovation de la jeunesse africaine, d’attirer la ressource humaine hautement qualifiée de l’étranger par son intégration dans les projets de développement dans les pays africains, tout en préservant le statut professionnel et scientifique des compétences de la diaspora de retour dans leurs pays pour contribuer aux efforts de développement local. « Dans le cadre du renforcement de l’action africaine commune, j’aimerais souligner l’importance de l’initiative portant sur la création d’un atelier ouvert au dialogue et à la concertation. Un espace au sein duquel vous mettez en place les politiques et les méthodes de travail visant à valoriser les capacités d’innovation de la jeunesse africaine, d’attirer la ressource humaine hautement qualifiée de l’étranger par son intégration dans les projets de développement dans les pays africains, tout en préservant le statut professionnel et scientifique des compétences de la diaspora de retour dans leurs pays pour contribuer aux efforts de développement local », a-t-il souligné.

Le président de la République a également rappelé à l’occasion l’importance que revêt le développement de l’innovation et des start-ups dans l’action publique en Algérie. Il a ainsi réaffirmé sa ferme volonté politique de développer les domaines de l’innovation et de relancer les startups qui représentent un enjeu majeur dans l’ordre des priorités nationales tracées dans son ambitieux programme et visant l’accélération du rythme du développement économique, en mobilisant toutes les ressources nécessaires pour organiser ce secteur prometteur et accompagner les porteurs de projets dans les différentes étapes. Il ainsi rappelé les mesures et initiatives prises à cet effet, notamment la valorisation de la formation dans de nombreuses spécialités liées à l’activité des startups, y compris la création d’écoles spécialisées, et l’établissement de ponts de communication entre les centres de formation et de recherche d’une part, et le monde de l’entrepreneuriat d’autre part. Le Président a également mis l’accent sur les plans mis en œuvre pour l’accompagnement et l’incubation de projets innovants, notamment la création de pôles technologiques et le lancement de la plateforme dédiée à la recherche, au développement et à l’innovation ouverte, ainsi que la mobilisation d’espaces pour la domiciliation des startups, particulièrement, au sein des universités, outre la création de mécanismes spéciaux de financement et la garantie de nombreuses facilités pour encourager ce type d’initiatives.

Une dynamique qui s’accélère

Le Chef de l’État a aussi souligné les résultats réalisés ces dernières années par le secteur de l’économie de la connaissance et des startups en Algérie, notamment à travers la création d’un écosystème national catalyseur de l’initiative et de l’innovation, ayant abouti à la réalisation d’acquis qualitatifs en termes de création de startups et permis à l’Algérie d’occuper la place de leader au niveau continental. Cette dynamique qualitative devra connaitre un rythme accéléré durant la prochaine période, avec les profondes réformes économiques engagées pour l’amélioration du climat d’investissement et des affaires.

Sabrina Aziouez

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