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OMM : La dernière décennie a été la plus chaude de l’histoire

La dernière décennie s’est avérée être la plus chaude jamais enregistrée dans l’histoire, a déclaré le Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations Unies, Petteri Taalas. « Chaque décennie depuis les années 1990 a été plus chaude que la précédente, et nous ne voyons aucun signe immédiat d’un changement », a averti mardi le Secrétaire général de l’OMM,  à l’occasion du lancement d’un nouveau rapport lors de la conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Dubaï. Le responsable a souligné: « Nous perdons la course pour sauver nos glaces qui fondent rapidement. Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre comme une priorité absolue pour la planète afin d’éviter que le changement climatique ne fasse des ravages ». Le rapport décennal de l’OMM sur le climat, révèle qu’entre 2011 et 2020, davantage de pays ont signalé des températures plus élevées qu’au cours de toute autre décennie. Il tire également la sonnette d’alarme face aux « profonds changements qui se produisent dans les régions du bout du monde et des hautes montagnes ».

L’OMM avertit que les chocs climatiques compromettent le développement durable et ont des conséquences désastreuses sur la sécurité alimentaire mondiale, les déplacements et les migrations.  « Depuis les années 1990, chaque décennie a été plus chaude que la précédente, et nous ne voyons aucun signe immédiat d’inversion de cette tendance », a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas. Il a tiré également la sonnette d’alarme face à la « transformation particulièrement profonde » qui s’opère dans les régions polaires et les zones de haute montagne.  Le rapport dresse un tableau sombre, mais il met également en lumière des évolutions positives, notamment le fait que les efforts internationaux déployés avec succès pour éliminer progressivement les substances chimiques appauvrissant la couche d’ozone dans le cadre du protocole de Montréal ont permis de réduire le trou de la couche d’ozone dans l’Antarctique au cours de la période 2011-2020. En outre, les progrès réalisés en matière de prévisions, de systèmes d’alerte précoce et de gestion coordonnée des catastrophes ont permis de réduire le nombre de victimes d’événements météorologiques extrêmes, même si les pertes économiques ont augmenté, ont observé les chercheurs de l’OMM.  Dans l’ensemble, cependant, le rapport souligne la nécessité de prendre des mesures plus importantes.  En effet, alors que les financements publics et privés consacrés au climat ont presque doublé entre 2011 et 2020, il faudra les multiplier par sept d’ici à la fin de la décennie pour atteindre les objectifs climatiques.

R.N.

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