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Le Conseil de sécurité approuve à l’unanimité le projet proposé par l’Algérie

Les membres du Conseil de sécurité ont approuvé, samedi soir, à l’unanimité un projet de déclaration à la presse proposé par l’Algérie après l’horrible massacre commis par l’armée d’occupation dans la ville de Ghaza contre des civils palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire. Dans une déclaration à la presse sur le récent incident meurtrier dans la ville de Ghaza, publiée samedi soir, les membres du Conseil de sécurité ont exprimé « leur profonde préoccupation face aux informations faisant état de plus de 100 morts et de centaines de blessés, notamment des personnes blessées par balles, comme l’a confirmé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, lors d’un incident impliquant les forces israéliennes au cours d’un grand rassemblement entourant un convoi d’aide humanitaire au sud-ouest de la ville de Ghaza ». Les membres du Conseil de sécurité ont exhorté l’entité sioniste à « maintenir ouverts les postes frontaliers pour permettre à l’aide humanitaire d’entrer à Ghaza », à « faciliter l’ouverture de points de passage supplémentaires pour répondre aux besoins humanitaires à grande échelle » et à « soutenir l’acheminement rapide et sûr des articles de secours à la population dans toute la bande de Ghaza ». Ils ont en outre souligné « la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils et les infrastructures civiles », insistant sur l’impératif respect du droit international, du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’Homme. Le Conseil de sécurité a aussi appelé à s’abstenir de priver la population civile dans la bande de Ghaza des services de base et de l’assistance humanitaire indispensables à sa survie, exprimant sa « profonde préoccupation quant à l’estimation du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) selon laquelle les 2,2 millions d’habitants de Ghaza seraient confrontés à des niveaux alarmants d’insécurité alimentaire aiguë ». Il s’agit de la deuxième proposition adoptée par le Conseil de sécurité à l’initiative de l’Algérie, ces deux derniers mois, concernant la situation à Ghaza. Le 30 janvier dernier, le Conseil de sécurité avait publié « des éléments à la presse soulignant le besoin urgent d’élargir le flux des aides humanitaires aux civils Ghaza ».

L’adoption de ce texte intervient dans un contexte où le pilonnage de l’enclave palestinienne et les meurtres de civils se multiplient au 149e jour de l’agression barbare menée par l’occupation israélienne contre les Palestiniens de Ghaza. Les forces d’occupation s’en prennent particulièrement aux civils qui s’approchent des quelques convois d’aide humanitaire qui parviennent encore à entrer dans l’enclave, dans le seul objectif d’en empêcher l’accès à la population et d’entretenir la famine. Jeudi dernier, au moins 116 Palestiniens sont tombés en martyrs et 760 autres ont été blessés lorsque les forces sionistes ont tiré sur une foule attendant de l’aide humanitaire au sud de la ville de Ghaza. Les forces d’occupation ont à nouveau tiré samedi sur les civils qui attendaient l’aide à Ghaza en faisant au moins un mort. Hier, au moins neuf personnes sont mortes et plusieurs autres ont été blessées lorsque les forces d’occupationont bombardé une foule de Palestiniens récupérant de l’aide humanitaire dans un camion à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Ghaza. « Neuf personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans un bombardement (sioniste) qui a visé un camion humanitaire dans la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Ghaza », a déclaré une source médicale citée par des médias. Cela démontre la préméditation dans le ciblage des convois humanitaires. Dans ce contexte, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné samedi dans un communiqué les restrictions de l’occupant sur l’entrée de l’aide humanitaire dans la Bande de Ghaza. Il a appelé l’entité sioniste à ouvrir tous les points de passage et à autoriser une enquête internationale concernant les tirs israéliens sur la foule de civils palestiniens en quête d’aide humanitaire dans le sud de la ville de Gaza. Le communiqué indique que quelle que soit l’issue de l’enquête, il est de la responsabilité des Israéliens de respecter les règles du droit international et de sécuriser la distribution de l’aide humanitaire à la population civile. Et d’ajouter : ‘’La poursuite des combats et le non-respect du droit international humanitaire ont provoqué un effondrement total, rendant impossible la distribution de l’aide humanitaire et mèneront au chaos.’’

Hocine Fadheli

ONU

Amar Bendjama organise mercredi une rencontre informelle et d’échanges sur la Palestine

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama, organise, mercredi prochain ausiège de l’ONU, une rencontre informelle et d’échanges au profit des Représentants permanents des Etats membres du Conseil de sécurité avec un groupe de membres des familles de Palestiniens victimes originaires de Ghaza. Cette rencontre sera organisée dans le cadre des activités de mobilisation en faveur de la question palestinienne et en coordination avec la mission de Palestine à New York. L’événement se veut une plateforme d’échanges d’informations de première main sur la situation désastreuse dans laquelle vivent les Palestiniens dans les territoires occupés et à Ghaza en particulier.

APS

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