Violente attaque israélienne contre l’hôpital al-Shifa : L’occupation arrête plusieurs journalistes
Les forces d’occupation sionistes ont lancé une effroyable attaque contre l’hôpital al-Shifa. Un raid au cours duquel plusieurs journalistes ont été arrêtés. Des arrestations qui n’ont pour objectif que de mieux dissimuler les crimes et les exactions commises. En effet, le bureau des médias du gouvernement à Ghaza a affirmé hier que l’armée d’occupation sioniste a arrêté plusieurs journalistes alors qu’ils effectuaient leur travail à l’intérieur du complexe médical al-Shifa, dans la ville de Ghaza, et les avait emmenés vers une destination inconnue « après les avoir maltraités et battus ».
Depuis l’aube hier, l’armée d’occupation sioniste continue son agression contre le complexe médical, malgré la présence de milliers de malades, de blessés et de déplacés. Dans un communiqué, le Bureau des médias a condamné « dans les termes les plus fermes les violations flagrantes commises par l’armée d’occupation contre les journalistes ». Il a tenu l’armée d’occupation sioniste et la communauté internationale « entièrement responsables de la sécurité et de la vie des journalistes qui ont été conduits par l’armée sioniste vers une destination inconnue, après un violent passage à tabac ». Plus tôt lundi, des témoins oculaires ont déclaré que les forces d’occupation sioniste ont attaqué des journalistes, dont le correspondant d’Al Jazeera Ismail al-Ghoul, avant de leur bander les yeux, de les menotter et de les emmener vers une destination inconnue.
Cette nouvelle attaque contre l’hôpital al-Chifa de la ville de Ghaza dans le nord de l’enclave palestinienne assiégée a lieu alors que les inquiétudes s’amplifient face à la catastrophe humanitaire provoquée par plus de cinq mois d’agression israélienne.
Selon des habitants, plus de 45 chars et véhicules blindés de transport de éléments de l’armée d’occupation sont entrés dans al-Rimal. Des frappes aériennes ont visé plusieurs bâtiments aux abords de l’hôpital et des centaines de personnes, en majorité des enfants, des femmes et des personnes âgées ont fui leur domicile, a constaté un correspondant de l’AFP. Depuis le début de l’agression, les hôpitaux de Ghaza sont souvent pris pour cible par l’armée d’occupation.
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est dit hier « terriblement préoccupé » par les bombardements sionistes près du plus grand hôpital de la bande de Ghaza, ajoutant que cette nouvelle agression « mettait en danger la santé des personnels, des patients et des civils ». « Nous sommes terriblement préoccupés » par les bombardements près de l’hôpital al-Chifa dans le nord de Ghaza, a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le réseau X. Il a avertit que cette situation « compromettait les services de santé, l’accès pour les ambulances et l’acheminent de fournitures destinées à sauver des vies ».
R.N.
Chokri Hafed
