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Jil Jadid : « Construire notre avenir dans un État de droit »

Le président de Jil Jadid a insisté hier sur la nécessité de construire un système politique assis sur un État de droit et une démocratie assumée.

La classe politique s’anime. L’annonce jeudi, par le président de la République d’une élection présidentielle anticipée, prévue le 7 septembre prochain, fait réagir les partis qui se préparent d’ailleurs à cette importante échéance.

Alors que de nombreux partis ont salué cette décision, d’autres formations considère cette décision comme importante et souligne la nécessité de renforcer le front interne dans ce contexte. C’est le cas du président de Jil Jadid Soufiane Djilali qui a souligné hier, dans une intervention sur les ondes de la Radio algérienne, la nécessité de renforcer le front interne pour faire face aux menaces auxquelles l’Algérie est exposée. Et d’ajouter « que l’impératif est de renforcer le front interne, par l’expression politique aidant à traiter les défaillances, les erreurs et les points faibles de manière à ce que l’État assure le progrès et une évolution positive et non pas prendre une forme de consentement systématique ». Il estima d’ailleurs dans ce contexte que « soutenir n’est pas forcément s’aligner systématiquement sur une politique donnée sur l’aspect positif et sans jamais parler de ses points faibles ». Il a également estimé que l’organisation d’une présidentielle anticipée n’est pas une surprise en soi.  « Maintenant, nous avons en face de nous des élections présidentielles pour la fin de l’année. Ce n’est pas une surprise que ces élections soient anticipées de quelques mois, car ce n’est pas cela qui va fondamentalement bouleverser le calendrier électoral, mais se sont les conditions à mettre en place pour aller vers un scrutin qui a toute sa valeur », a indiqué le président de Jil Jadid. Il a dans ce sens souligné que le point focal sur lequel il faut se centrer et la construction du système politique démocratique assis sur un État de droit.  « Quel système politique devrons-nous construire et de manière consensuelle qui rassemble la grande majorité des Algériens ? », s’interroge-t-il d’ailleurs. Pour lui il est important de construire un système qui prend en compte les éléments de bases de la sécurité nationale, de la stabilité de l’État et d’un fonctionnement assoupli des institutions.  « Maintenant, il faut s’atteler à construire notre avenir dans un État de droit, une démocratie assumée et construite », a-t-il ajouté.

Soufiane Djilali a regretté le fait que la politique en Algérie passe par une période de léthargie. « Maintenant, nous avons en face de nous des élections présidentielles pour la fin de l’année. Ce n’est pas une surprise que ces élections soient anticipées de quelques mois, car ce n’est pas cela qui va fondamentalement bouleverser le calendrier électoral, mais se sont les conditions a mettre en place pour aller vers un scrutin qui a toute sa valeur », a indiqué M. Djilali.

Hocine Fadheli

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