51e anniversaire du déclenchement de la lutte armée : Le peuple sahraoui lutte pour recouvrer ses droits légitimes
Des participants à la Conférence organisée samedi à Alger, par le Forum des juristes algériens, à l’occasion du 51e anniversaire du déclenchement de la lutte armée à Sakia El Hamra et Oued Dahab, ainsi que la clôture d’une session de formation au profit de juristes sahraouis, ont affirmé que le peuple sahraoui luttait pour recouvrer ses droits légitimes et qu’il bénéficiait toujours du soutien des hommes épris de liberté à travers le monde. Dans une allocution prononcée lors de cette Conférence, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a indiqué que « le conflit au Sahara Occidental est la lutte du bien contre le mal, une force brutale transgresse les droits des Sahraouis, appuyée par les forces de colonisation », relevant que le peuple sahraoui « lutte pour recouvrer ses droits, appuyé par les hommes épris de liberté à travers le monde, à leur tête l’Etat algérien ». « La cause sahraouie entame une nouvelle phase de la forte expérience dans le domaine juridique, tandis que la Maroc fait recours aux méthodes insidieuses qui doivent être dénoncées afin de parachever la décolonisation », a-t-il ajouté, estimant que la cause sahraouie « est l’une des plus fortes justes causes, d’autant qu’elle s’aligne aux méthodes légitimes et légales, contrairement à l’occupant marocain qui commet des crimes contre les Sahraouis ». Pour sa part, le représentant du président du Conseil de la nation, président de la Commission des Affaires étrangères au Conseil, Mohamed Amroune a souligné que la cause sahraouie avait toujours été appuyée par les positions de l’Etat algérien, et ces positions sont claires concernant cette question, relevant que l’occupant marocain s’est employé depuis son occupation des territoires du Sahara occidental à aliéner le caractère légal dans ce conflit, mais sans succès, car le titre légal de cette question est évident, d’autant qu’il s’appuie sur la Charte de l’ONU qui reconnait le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Dans le même contexte, le vice-président du Groupe parlementaire d’amitié « Algérie-Sahara occidental », Kamal Benkhelouf a indiqué que « l’occupant marocain ne rate aucune occasion pour entraver l’application des instruments et pactes internationaux, à leur tête le principe d’autodétermination promulgué par les Nations unies plaçant le Sahara occidental dans ce cadre », ajoutant que « le Maroc est passé de l’occupation à l’instauration de l’occupation ce qui nécessite un ensemble de mécanismes que les juristes devraient prendre en considération ». De son côté, la présidente du Forum des juristes algériens, Me Faizi Amina, a précisé que cette rencontre visait à « rappeler les sacrifices des chouhada et affirmer le militantisme des jeunes Sahraouis pour recouvrer leurs territoires spoliés ». Le président de l’Union des juristes sahraouis, Moulay Lebhida a, quant à lui, estimé que « la lutte armée déclenchée le 20 mai 1973 était un pas courageux de la part du peuple sahraoui qui veut se libérer du joug colonial et recouvrer ses droits », rappelant le rôle de l’Algérie qui a toujours soutenu la cause sahraouie juste, ce qui reflète la profondeur des relations fraternelles et solidaires des deux peuples algérien et sahraoui ». Au terme de la rencontre qui a vu la présence d’enseignants et d’experts en droit, des personnalités juridiques nationales et sahraouies ont été distinguées.
APS