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L’agression sioniste s’intensifie à Ghaza : Près de 55 000 martyrs recensés

L’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza continue de faire des ravages avec un bilan qui s’alourdit chaque jour davantage. Selon les dernières données des autorités sanitaires palestiniennes, le nombre de martyrs a atteint 54 880 morts et 126 227 blessés depuis le début de l’offensive le 7 octobre 2023. Ces chiffres dramatiques témoignent de l’ampleur des crimes perpétrés par l’entité sioniste contre la population civile palestinienne.

La reprise de l’agression le 18 mars dernier, après une brève interruption de deux mois consécutive à un accord de cessez-le-feu, a causé la mort de 4 603 Palestiniens supplémentaires et fait 14 186 blessés. Cette escalade meurtrière s’est particulièrement intensifiée ces derniers jours avec 21 nouveaux martyrs dimanche dans différents bombardements et tirs de l’armée d’occupation. À Jabalia al-Balad, au nord de l’enclave, huit civils ont péri sous les bombes sionistes, tandis que deux corps ont été récupérés à Ma’an, à l’est de Khan Younes. La barbarie sioniste n’épargne même pas les enfants, comme en témoigne le martyre de la petite Dima Abou Moussa, victime d’un précédent bombardement, et de cinq autres civils dont deux fillettes, tués par un drone lors d’une attaque contre des tentes de déplacés dans la région de Mawassi.

La situation s’avère encore plus dramatique près des centres d’aide humanitaire, transformés en véritables pièges mortels par l’armée sioniste. Samedi, six personnes ont été abattues près du rond-point d’Alam à Rafah alors qu’elles tentaient d’accéder à l’aide distribuée par un centre américain. Selon le témoignage de Samir Abou Hadid, des milliers de Ghazaouis s’étaient rassemblés pacifiquement quand les forces d’occupation ont ouvert le feu depuis leurs véhicules blindés, tirant d’abord en l’air puis directement sur les civils. Ces massacres répétés près des points de distribution révèlent la stratégie délibérée de l’entité sioniste d’affamer la population en empêchant l’accès à l’aide vitale.

L’effondrement du système de santé palestinien aggrave encore cette catastrophe humanitaire. L’Organisation mondiale de la santé a alerté sur l’absence totale d’hôpitaux fonctionnels dans le nord de Ghaza, privant des centaines de milliers de civils de soins médicaux essentiels. Cette situation désastreuse touche particulièrement les enfants, comme l’illustre tragiquement le cas de Jana, une fillette de 11 ans paralysée par une frappe aérienne sioniste et qui ne peut bénéficier d’évacuation médicale. Le porte-parole de l’UNICEF, James Elder, a lancé un appel de détresse depuis l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa, révélant que 50 000 enfants ont été tués ou blessés depuis le début de cette agression génocidaire.

Face à l’inaction de la communauté internationale, des initiatives citoyennes courageuses tentent de briser le blocus criminel imposé à Ghaza. Le navire humanitaire Madleen, transportant notamment l’activiste suédoise Greta Thunberg et l’eurodéputée française Rima Hassan, navigue actuellement vers l’enclave palestinienne malgré les menaces de l’entité sioniste. Ce voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté, parti de Sicile avec douze militants à bord, transporte de l’aide humanitaire et symbolise la détermination de la société civile internationale à défier le blocus illégal. Cependant, le ministre sioniste de la Défense Israël Katz a ordonné l’interception du navire, confirmant la volonté d’empêcher tout acheminement d’aide aux Ghazaouis affamés.

Cette résistance civile internationale prendra une dimension encore plus importante avec la marche mondiale prévue le 12 juin au Caire. Des citoyens de 37 pays se rassembleront pour marcher vers Ghaza et exiger la fin du génocide, la levée du blocus et l’acheminement libre de l’aide humanitaire. Plus de mille personnes, dont près de 200 Suisses, entreprendront ce périple de solidarité pour parcourir les 50 kilomètres séparant El-Arich du poste-frontière de Rafah. Selon Samuel Crettenand, porte-parole du mouvement, cette mobilisation bénéficie du soutien de plus de 300 ONG mondiales et vise à isoler davantage l’entité sioniste face aux crimes qu’elle commet.

Parallèlement, l’agression sioniste se poursuit également en Cisjordanie occupée où Tulkarem subit depuis 132 jours consécutifs les assauts de l’armée d’occupation. Les bulldozers sionistes continuent de démolir systématiquement les bâtiments résidentiels des camps de réfugiés, contraignant plus de 25 000 habitants à l’exil forcé. Cette politique de destruction massive vise clairement à rendre impossible le retour des Palestiniens sur leurs terres ancestrales, s’inscrivant dans la logique génocidaire plus large menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien dans son ensemble.

Lyes S.

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