Actualité

Université : La réforme de l’enseignement et de la recherche en question

Le directeur général des enseignements au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Boualem Bensaïdani, a longuement abordé le sujet de la rentrée universitaire prévu le 3 du mois d’octobre prochain. Invité à s’exprimer sur les ondes de la Radio algérienne, le même responsable a estimé que cette rentrée « est très importante étant donné qu’elle arrive à un moment crucial où notre pays engage une relance économique importante ».D’où, ajoute-t-il, «  le lancement de l’année universitaire actuelle sous le sceau de la qualité, de l’amélioration de la formation de nos étudiants, de l’insertion professionnelle des diplômés universitaires et de l’évaluation continue de notre système d’enseignement ».

Boualem Bensaïdani affirme que « parler de la qualité revenait à parler de la qualité de la recherche mais aussi de la qualité de la gouvernance de notre université de manière générale ». La qualité, explique-t-il, s’articule autour de six points qui sonten relation avec la future agence nationale d’assurance qualité et d’accréditation des programmes pédagogiques. Une agence instituée dans le cadre de la loi d’orientation sur l’enseignement supérieur. Un organe d’évaluation complètement indépendant du secteur de l’enseignement supérieur . L’amélioration de l’encadrement pédagogique au sein de nos universités figure aussi, précise-t-il, dans l’agenda du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Le secteur, affirme M. Bensaïdani, « fait un effort exceptionnel à travers le lancement d’une opération de recrutement de pas de 1.630 nouveaux enseignants universitaires et plus de 430 hospitalo-universitaires ». Ce qui, explique-t-il, « va permettre le renforcement de l’encadrement de nos universités et aussi de nous rapprocher des standards internationaux d’encadrement ». Selon le même responsable, « le ministère de tutelle compte aussi apporter des améliorations au système national de documentation à travers la création de bibliothèques numériques et l’amélioration du débit Internet, la création des structures de liaison entre l’université et l’entreprise et enfin le lancement du  pôle de Sidi Abdallah qui constitue une nouvelle  génération d’universités avec une nouvelle vision et de nous veaux statuts., une nouvelle organisation et surtout de nouveaux défis ».

« Le défi de la mise à jour régulière des programmes pédagogiques est très importante, classique et récurrente que les enseignants réalisent sous le contrôle de la commission nationale d’habilitation », a indiqué M. Bensaïdani qui a exprimé la volonté du ministère de confier ce travail à une agence externe pour un contrôle plus rigoureux. Evoquant le pôle de Sidi Abdallah, l’intervenant qui a rappelé le lancement de deux écoles dédiées aux mathématiques et à l’intelligence artificielle et a expliqué que cette dernière apporte une plus-value de l’ordre de 20% à 30% dans le PIB des pays développés et que l’Algérie ne doit pas être à la traîne.

Enfin, M. Bensaïdani a assuré de l’organisation, cette année, du concours de doctorat dont la date sera annoncée par le ministre , précisant que chaque année, l’université met sur le marché du travail pas moins de 5.000 nouveaux docteurs, dont 23.000 sont encore en attente d’un poste d’emploi.

Kamel Nait Ameur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *