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Élections locales : La rupture avec les pratiques du passé au cœur de la campagne

Le lancement officiel de la campagne électorale comptant pour les élections locales qui auront lieu dans trois semaines, a été marquée par des sorties des chefs de file de différents partis politiques, partis à la rencontre des électeurs qu’ils sollicitent pour glisser le bulletin dans l’urne du 27 novembre prochain en faveur des candidats de leurs formations politiques.

Dans ce contexte, le premier responsable du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina a animé une rencontre dans la wilaya d’El Bayadh,  où il a appelé  les électeurs «  à tirer les leçons des expériences passées en propulsant les candidats qu’ils jugent aptes à assumer l’énorme  responsabilité de l’élu local ».Le chef de file d’El Bina, a également lancé un message en direction des candidats de son parti, en vue de « veiller à servir les intérêts des citoyens en s’éloignant des pratiques héritées des anciennes mandatures ».

Pour sa part, le secrétaire général du FLN, Abou El Fadhl Bâadji, était lui dans la wilaya de Laghouat, d’où il a tiré à boulets rouges sur le Makhzen, en pointant leur responsabilité dans le lâche assassinat de trois chauffeurs algériens qui faisaient route vers la Mauritanie.

Il ne ratera pas toutefois l’occasion pour appeler les candidats de son parti, à « mener une campagne loin des pratiques ayant entachées les précédentes élections », plaidant pour « l’octroi de toutes les prérogatives aux élus locaux.

« Lorsque nous avons rencontré le président de la République, nous avons senti la volonté et l’intention sincères d’aller de l’avant pour se débarrasser de l’argent sale », lance à partir d’Oum El Bouaghi, Tayeb Zitouni indiquant que « l’élimination de l’argent sale de la pratique politique est un principe indiscutable ».Le chef de file du RND affirme que le parti qu’il dirige « a commis des erreurs dans  le passé,  que nous  reconnaissons et dont nous en assumons la responsabilité », affirmant toutefois que « le nouveau RND aura son mot à dire sur la scène politique, car il œuvre pour la stabilité du pays et le soutien de tous ceux qui le servent ».Au sujet de l’assassinat des trois chauffeurs Algériens, dans un bombardement qui a visé leurs camions, Tayeb Zitouni, a déclaré que « le Makhzen exécute une feuille de route au profit de l’entité sioniste et du pouvoir français ».

Evoquant les propos tenus par Macron à l’égard de l’Algérie, le premier responsable de cette formation politique a tenu à assurer que « la meilleures réponse réside dans l’unité nationale pour l’édification de la Nation et pour barrer la route à toute forme de chantage et d’exploitation de nos richesses », indiquant  à propos de l’attentat qui a visé les trois chauffeurs Algériens qu’ « il ya en Algérie des hommes et une armée héritière de l’armée de libération nationale et la réponse sera dure au moment opportun ».

De son côté, la présidente de Tadjamou Amal El Djazair, Fatma Zahra Zerouati, a qualifié le prochain rendez-vous électoral de « crucial pour l’avenir du pays devant permettre d’édifier les institutions légitimes et crédibles, émanant de la  exclusive volonté du  peuple et permettant la concrétisation sur le terrain de la démocratie participative ».

Lors de son meeting de Menâa dans le grand sud du pays, la première responsable de Taj, a appelé les citoyens à « une forte participation » en vue, affirme Mme Zerouati, « d’assurer et de renforcer la démocratie participative dans l’intérêt du citoyen ».

La première responsable de Taj a également condamné l’assassinat par le Makhzen des trois chauffeurs algériens, exprimant à ce sujet son « indignation » et son « inquiétude » quant à l’évolution de la situation aux frontières de l’ouest.

Enfin,  e secrétaire général du Front de la bonne gouvernance, Rachid Belhadj, a soutenu à partir d’Ain Timouchent, que les élections locales sont « un étape importante dans le parcours de la réforme institutionnelle », plaidant pour  l’implication du citoyen à travers « un choix approprié de ses représentants au sein des assemblées locales ».Il indique que la formation politique qu’il dirige « porte un projet de société d’excellence qui vise à concrétiser le changement et le renouveau au plan politique, économique, social et institutionnel ».

Boubekeur Amrani

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