Économie

Transition énergétique : Sonelgaz mise sur le partenariat régional

Intervenant à l’ouverture de la réunion conjointe regroupant la Commission Maghrébine de l’Electricité (OME) et l’Observatoire méditerranéen de l’énergie (MED-TSO), le Président-Directeur Général de la Société algérienne de l’électricité et du gaz (Sonelgaz), Chahar Boulakhras a  souligné l’importance du partenariat régional dans la perspective des projets et des initiatives visant la réussite de la transition énergétique. En sa qualité de responsable de ce réseau méditerranéen, M. Boulakhras a ainsi mis l’accent sur la nécessité d’élargir le champ des perspectives d’avenir via notamment la mise à la disposition des organismes, d’instruments et de mécanismes de financements notamment dans le chapitre relatif au climat ainsi que l’échange d’expériences et de connaissances dans les domaines de la transition énergétique et les énergies renouvelables.Présidant cette réunion tenue via le moyen de la visioconférence, le P-DG du Groupe Sonelgaz n’a pas omis  de souligner l’importance de l’utilisation de la numérisation afin d’offrir un meilleur avenir qui passe par les partenariats dans ce domaine. Un objectif qui ne peut être atteint, précise-t-il, sans un partenariat entre les pays de la rive Nord et ceux de la rive Sud de la Méditerranée. « Ce partenariat devra être renforcé par toutes les parties dans tous les domaines de l’énergie notamment l’électricité et les énergies renouvelables » car, estime-t-il, les défis qui attendent les pays de la Méditerranée sont énormes et appellent un effort collectif.

Chahar Boulakhras a mis l’accent sur l’importance de l’implication de tous les acteurs intervenant dans ce domaine notamment les associations spécialisées dans l’accompagnement des projets initiés dans tous les pays de la rive Nord et de la rive Sud dans la formation à titre d’exemple.Il est utile de rappeler que le gouvernement algérien a, dans le cadre de ses efforts pour atteindre les objectifs,  mis au point un plan d’action pour atteindre « la croissance verte » via notamment la mise en place d’un plan national de développement massif des énergies renouvelables et nouvelles. Le planse décline en un programme multisectorielle de sobriété et d’efficacité énergétiques ainsi qu’un plan national ambitieux portant sur la production de l’hydrogène, notamment « vert » et la consécration d’un nouveau modèle énergétique qui tend vers un « mix énergétique équilibré » à l’échéance 2030, à travers une loi sur la transition énergétique à promulguer prochainement.

Le même plan prévoit ainsi de mettre en place une capacité de 15.000 MWe, à l’horizon 2035, dont 1.000 MWe en 2021 à travers le lancement d’un appel aux investisseurs pour sa réalisation en photovoltaïque, le développement et l’intégration massive des productions décentralisées d’électricité solaire au niveau du réseau de distribution basse et moyenne tension et l’encouragement à l’autoproduction et l’autoconsommation dans les secteurs résidentiel et tertiaire.

Akli Amor

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