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Procès de l’ex-wali d’Alger : Réexamen de l’affaire le 11 décembre prochain

La Cour de Tipaza, a décidé, hier, de reporter au 11 décembre prochain le réexamen de l’affaire de l’ex wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, condamné dans trois affaires liées à la corruption à des peines de prison de 4 à 5 ans de prison ferme. Ce report décidé par la Cour de Tipaza est intervenu après exécution de l’arrêt de la Cour suprême qui a accepté le pourvoi en cassation contre les jugements prononcés précédemment. Un report qui intervient aussi à la demande de la défense en raison du boycott par les avocats de l’action judiciaire  pour dénoncer le système fiscal appliqué dans la loi de finances de 2022 récemment adoptée par les deux chambres (APN/Conseil de la Nation). Pour rappel la Cour de Tipaza a confirmé, le 15 février de cette année, en appel les jugements rendus en première instance condamnant à des peines de deux fois 4 et 5 ans de prison ferme l’ex wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, poursuivi pour des affaires liées à la corruption. Le verdict de cette affaire a été rendu suite à l’audience tenue le 6 février dernier, lors de laquelle le parquet avait requis des peines de 10 à 15 de prison ferme contre cet ancien wali d’Alger pour des affaires impliquant des membres de la famille de l’ancien DGSN Abdelghani Hamel, l’ex président du FCE Ali Hadad et l’homme d’affaires Mahiedine Tahkout ainsi que des membres de sa famille. L’ex wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, purge également une peine de prison ferme prononcée à son encontre en décembre de l’année passée par le tribunal de Tipaza. Zoukh a été condamné à deux fois 4 ans et 5 ans de prison, assorties d’une amende d’un million de dinars dans chacune de ces affaires pour lesquelles il est poursuivi en plus de 10 millions de dinars de compensation pour les pertes subies par le Trésor public, en plus de l’interdiction d’occuper des postes de responsabilités au sein de l’Etat et de se porter candidat pour des postes politiques pendant cinq années après l’expiration de sa peine. Zoukh a été poursuivi en tant que principal accusé dans l’affaire de la famille de l’ex DGSN Abdelghani Hamel, son épouse, son fils Chafik et sa fille Chahinez et ce pour « dilapidation délibérée de deniers publics  par un fonctionnaire, et utilisation illégale de biens et de deniers publics qui lui ont été confiés en vertu de sa fonction, abus de fonction, et violation de lois et règlements dans le but d’obtention d’avantages pour un tiers ». Concernant les charges retenues contre A. Zoukh dans l’affaire Ali Haddad, celles-ci portent sur l’« abus de fonction et octroi d’indus privilèges ». Dans l’affaire relative à l’octroi de privilèges à Mahiedine Tahkout, Zoukh a été poursuivi pour « octroi délibéré de privilèges non justifiés à un tiers lors de la conclusion d’un marché et d’accords illégaux, corruption dans l’attribution de marchés publics et  de contrats, dilapidations de deniers publics, abus de fonction, conflits d’intérêts, agréments d’exonération fiscales et de rédactions sans justificatif légal ».

Boubekeur Amrani  

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