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Direction technique nationale : Kourichi veut marquer son territoire   

Désigné DTN par intérim, Toufik Kourichi, fait des pieds et des mains afin que son passage soit différent, dans n’importe quel sens, de ses prédécesseurs et successeurs. 

A tort ou à raison, le directeur technique national par intérim se distingue par des décisions qui laissent pantois. Il y a quelques jours de cela, des sources médiatiques avaient rapporté que celui qui a pris les commandes de la DTN après le limogeage de Ameur Chafik, a interdit aux sélectionneurs des équipes nationales de jeunes toutes déclarations avec la presse. Dans « son passage hebdomadaire » sur les ondes de la Radio nationale, Kourichi a apporté un démenti en indiquant qu’il a demandé, simplement, que les aspects techniques de la préparation des sélections concernées ne soient pas dévoilées en public. Et il est à se poser comme question, le cas échéant, de savoir si ces sélectionneurs nationaux avaient, par le passé, parlé de ces aspects dans leurs déclarations ? La réponse est tout simplement : « non ». D’où, donc, les questions à la pelle qui se sont posées, mais, cette fois-ci, sans véritable réponse. L’on pensait, alors, que cela allait s’arrêter là, mais loin s’en faut. Dernière décision prise par Kourichi, en effet, est celle d’interdire toute publication concernant les sélections des jeunes sur le site officiel de la Fédération algérienne de football, sans son aval. Une décision prise par le concerné d’une manière unilatérale, et à laquelle il a sommé la cellule de communication, dirigée par Mehdi Zentar, de l’appliquer. Et ladite cellule se serait pliée à cette décision sans la moindre contestation. Dernièrement, la FAF, et en réponse à tout ce qui a été dit, ici et là, concernant l’avenir de la DTN, avait publié la liste des 26 postulants  pour le remplacement de Ameur Chafik. Mais encore une fois, tous les chemins mèneraient vers la confirmation de Kourichi dans ce poste. Si cela se confirme, les membres du Bureau fédéral préparent une contre-attaque qui fera plonger davantage la FAF dans la crise. Sachant qu’entre ces mêmes membres et le président de l’instance fédérale, Charaf Eddine Amara, le courant ne passe plus depuis un certain moment, pour des raisons déjà évoquées sur ces colonnes.

Abderrahim Mahious  

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