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Haut Conseil islamique : Faire barrage à l’instrumentalisation de la religion

 « Afin d’assurer la sécurité spirituelle de la nation », le Haut Conseil Islamique œuvre à « promouvoir et diffuser les vrais  préceptes de la religion musulmane en collaboration avec toutes les institutions de l’Etat et les organisations de la société », a affirmé hier, le président de cette institution religieuse et ancien ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdellah Ghoulamallah. Invité de la matinale de la première chaine de la Radio algérienne, le président du a abordé d’autres thèmes d’actualité tels que l’émigration clandestine, les problèmes familiaux ainsi que les accidents de la circulation outre la finance islamique.

Estimant que « tous les Algériens se trouvent embarqués dans un même navire », M. Gholamallah a préconisé d’œuvrer dans un « partenariat qui regroupe tous les intervenants dont les médias nationaux pour notamment faire face à toutes les voix qui travaillent dans l’objectif de semer la discorde entre les citoyens ». Un travail d’autant plus difficile en ces temps de large diffusion des contenus Internet via les réseaux sociaux fortement présents et fortement utilisés, ajoute-t-il, tout en appelant les savants et les associations religieuses à « s’impliquer dans le travail de lutte contre les idées malsaines  par une approche et une méthodologie qui nous permet de pouvoir faire face ».  

Commentant les déclarations des terroristes arrêtés lors du récent ratissage effectué par l’Armée nationale populaire dans la commune de Collo dans la wilaya de Skikda et leurs déclarations de repentance, le président du Haut Conseil Islamique  a estimé que « ces personnes sont plutôt des victimes de ces idées qui les ont menés sur le mauvais chemin ». Dans cette même optique, M. Ghoulamallah a recommandé de « doter les jeunes générations de formations scientifiques justes et saines au sein des établissements scolaires et des universités. Des formations à même d’assurer la sécurité spirituelle de toute la nation », ajoute-t-il.

Enfin, le président du HCI n’a pas manqué d’aborder l’autre sujet de grande actualité relatif au don d’organes. A cet effet, M. Ghoulamallah a encouragé les Algériens à « faire don de leurs organes étant donné », explique-t-il, que « l’acte s’inscrit dans l’intérêt national étant donné qu’il permet d’allonger la durée de vie des personnes ».  Pour rappel, le Haut conseil islamique (HCI) a appelé, il y a une semaine, les citoyens à faire don de leurs organes après leur décès, en « signant sur un registre national qui donne le droit aux parties compétentes de disposer de leurs organes, au besoin ». 

Akli Amor

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