Monde

Un bateau transportant 750 tonnes de fuel coule au large de la Tunisie : Quel risque pour l’environnement ?

Un cargo commercial transportant 750 tonnes de carburant a coulé vendredi suite au mauvais temps au large des côtes sud de la Tunisie. Le ministère tunisien de l’Environnement, Leila Chikhaoui avait annoncé que «l’équipage du navire, composé de 7 personnes, avait été évacué», ajoutant que «le navire marchand Xelo battant pavillon de la Guinée équatoriale et portait le numéro «IMO 7618272». Il est chargé d’environ 750 tonnes de gasoil, selon le ministère. Le navire a pris la côte à partir du port égyptien de Damiette et se dirigeait vers Malte. En raison de difficultés climatiques, le navire n’a pu  poursuivre sa trajectoire, la mer était très agitée  dans la nuit de vendredi à samedi D’ailleurs, son capitaine de bord a sollicité les autorités tunisiennes de lui permettre d’entrer dans les eaux territoriales du pays.   Le navire marchand Xelo est de 58 mètres de longueur sur 9 mètres de large  a été autorisé à mouiller à environ 7 kilomètres de la côte du golfe de Gabès, mais l’eau de mer s’est infiltrée dans la salle des machines, la submergeant sur une hauteur de deux mètres. La même source a confirmé que les ministères de la Défense, de l’Intérieur, des Transports et de l’Administration des douanes ont mobilisé leurs effectifs sur lieux de cet accident pour éviter une catastrophe environnementale marine dans la région et limiter ses répercussions », soulignant que «la situation est actuellement sous contrôle». Les autorités ont actionné «le plan national d’urgence de prévention des pollutions marines avec l’objectif de maîtriser la situation et d’éviter la propagation de polluants. Le dernier accident maritime concernant la Tunisie date d’octobre 2018, quand un navire roulier tunisien L’Ulysse était entré en collision avec un porte-conteneur chypriote CLS Virginia à 28 km au large du Cap Corse, en France. A l’époque, une nappe de 600 tonnes de fioul de propulsion s’était échappée du porte-conteneur chypriote, qui avait nécessité l’intervention de navires français, italiens et de l’agence européenne de la mer pour limiter la pollution marine.

Salim Abdenour

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *