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400 cas d’intoxication enregistrés en trois mois : Un plan spécial prévu pour la saison estivale

Pas moins de «400 cas d’intoxication ont été recensés durant les trois premiers mois de 2022», a indiqué le directeur général du contrôle économique et de la lutte contre la fraude prés le ministère du commerce, Mohamed Louhaidia. Il a ajouté que «un taux 44%, d’intoxications ont été provoqués par l’acquisition des produits destinés à la vente, 21% dans les lieux de restauration rapide, 17% lors d’occasions familiales, 9 % dus aux repas familiaux et 7 % sur l’ensemble tandis que le reste a été enregistré dans les cantines scolaires. Selon Louhaidia, «les mesures prises pour prévenir les risques d’intoxication alimentaire se sont traduites par l’enregistrement d’environ 80 000 interventions, qui ont abouti à l’inspection de plus de 7 000 infractions,  l’établissement de 6 700 dossiers de suivi judiciaire contre les commerçants contrevenants». Ces interventions ont été diligentées dans les lieux de restauration rapide, les cafés, les glaciers et les buvettes, les magasins d’alimentation générale, les laiteries, les confiseries traditionnelles et les boulangeries, ainsi que les espaces d’activités touristiques. L’été et son lot de déboires et à son début.  Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a mis en place un programme de supervision pour la saison estivale, visant à garantir la sécurité et la propreté des produits alimentaires largement consommés. Selon le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère «ce programme repose sur l’intensification des opérations de contrôle sur les denrées alimentaires sensibles et périssables, notamment les produits de large consommation comme les eaux minérales, les jus, les fromages et les produits laitiers». «Il vise la lutte contre les intoxications alimentaires, en surveillant les différentes unités de production et les circuits de commercialisation, y compris les conditions d’affichage et de conservation», a ajouté la même source, soulignant que «le travail d’encadrement se caractérise par la flexibilité qui s’adapte aux spécificités des chaque période (occasions, fêtes religieuses et nationales». Louhaidia a évoqué la mise en place du «Comité interministériel de préparation et de contrôle de la saison estivale», qui est sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, des Collectivités territoriales. Ce comité regroupe les différents secteurs ministériels concernés assurant le suivi et la sécurité des vacanciers, au niveau des plages et des espaces désignés pour les vacances d’été. Les agents de contrôle participent également aux commissions d’Etat qui travaillent sous les directives des walis, en coordination avec les services de sécurité, pour faire respecter les conditions de transport des eaux minérales et autres matières thermosensibles, et pour empêcher l’étalage de boissons et produits alimentaires à l’extérieur des magasins pour éviter l’exposition au soleil. «Des sanctions sévères sont infligées aux contrevenants », a mis en garde Louhadia,  indiquant que «ces comités interviennent au niveau des routes, des commerces, des marchés, des unités de production et de distribution». Et d’ajouter que «depuis le début de cette année, le secteur a commencé à adopter de nouvelles méthodes de travail de supervision, ce qui a contribué à obtenir un résultat positif ». «Le nombre d’interventions ayant augmenté au cours des quatre premiers mois de 2022 à plus de 806 000 interventions, un chiffre qui a été atteint l’an dernier au cours de la période de six mois». Selon la mêle source, le secteur du commerce continue de travailler en coordination avec sept autres secteurs, à savoir le département des finances, la santé, l’industrie pharmaceutique, l’agriculture (vétérinaire et phytosanitaire), la pêche et l’industrie. «Des équipes de surveillance conjointes ont été mises en place», a fait savoir la même source.  Au niveau local, les inspections régionales du commerce situées au niveau des départements administratifs, ainsi que les structures municipales dédiées à l’hygiène et au contrôle de l’hygiène, sont actives, luttant contre toutes les formes de dépassements », fait savoir la même source, ajoutant que « le travail participatif entre filières a commencé à porter ses fruits et se renforce actuellement». 

Salim Abdenour

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