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Le processus d’élection des congressistes lancé : FLN et FFS mettent le cap sur leurs congrès

Le week-end a été animé pour plusieurs partis politiques, notamment ceux qui ont déjà engagé les préparatifs de leurs congrès de manière concrète. C’est le cas du Front de libération nationale (FLN) et du Front des forces socialistes (FFS) qui ont entamé l’opération d’élection de leurs congressistes.

Le FLN, qui n’a pas encore fixé la date de la tenue de son congrès, même si son secrétaire général, Abou El Fadl Baadji, a exprimé le souhait qu’il puisse se tenir avant la fin de l’année, a entamé, depuis trois jours, l’opération d’élection des congressistes. Hier, c’était autour des Qasmas de Sabt et Mghila, de la Mouhafada de Tiaret, et de Babor et Harbil de la Mouhafada de Sétif, de désigner leurs représentants à ce rendez-vous statutaire. Les Mouhafadas de Tamanrasset et Bordj Badji Mokhtar avaient fait de même deux jours auparavant. S’exprimant le 7 novembre dernier à l’occasion d’une rencontre nationale avec les responsables des comités de préparation du 11e congrès, le SG du FLN avait affirmé que « la date de la tenue du congrès sera fixée en fonction de l’avancée des préparatifs ». « Nous ne voulons pas nous mettre la pression », a-t-il ajouté. Après la fin de l’opération d’élection des congressistes, le parti doit tenir des rencontres régionales avant le congrès. Ce qui pourrait éventuellement prendre un peu de temps.

Le FFS, de son côté, a déjà fixé la date de son congrès. Il va se tenir les 8, 9 et 10 décembre prochain. C’est-à-dire dans moins d’un mois. La formation politique a organisé, lundi 7 novembre, sa « conférence nationale d’audit ». Le même jour, sa Commission de préparation du congrès national (CPCN) a transmis aux différentes structures du parti les modalités d’élection des délégués et un planning relatif aux assemblées générales électives. L’opération, qui a donc débuté hier, s’étalera jusqu’au 30 novembre prochain. Vendredi, le FFS a tenu une session extraordinaire de son Conseil national. Il est question de « procéder à l’adoption du plan final du déroulement de ces assises qui sont considérées à juste titre, comme extrêmement déterminantes pour la pérennité » du parti, comme l’a indiqué Hakim Belahcel au nom de l’Instance Présidentielle, lors de son intervention. « L’instance présidentielle du FFS, exprime sa reconnaissance et ses vifs remerciements, à la CPCN qui a déployé des efforts nécessaires pour l’organisation de notre congrès national ordinaire dans de meilleures conditions, et ce, malgré les contraintes opposées à l’exercice politique en Algérie d’une manière générale », a-t-il encore ajouté.

Une autre formation politique vient également d’annoncer la tenue de son congrès, et ce, au premier semestre de l’année prochaine. Il s’agit du mouvement En-Nahda. C’est son secrétaire général, Yazid Benaicha, qui l’a indiqué, vendredi, en marge d’une réunion de son conseil de la Choura (conseil consultatif). Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et El-Bina, concernés aussi par des congrès (premier semestre pour le premier et deuxième trimestre pour le second), ont tenu, ce week-end des activités qui ne sont pas forcément en lien direct avec ces rendez-vous statutaires. El-Bina a donc organisé, hier, sa septième conférence annuelle « sur les traces des martyrs et des fondateurs », sous le thème « rôles centraux et défis de développements ». Plusieurs invités, parmi la classe politique, dont le SG du FLN, ont assisté à la cérémonie d’ouverture de l’événement. Le chef du parti, Abdelkader Bengrina, a profité de cette occasion pour s’exprimer sur un nombre de questions, tant nationales qu’internationales, à l’image de la demande formulée par l’Algérie pour adhérer au BRICS, qu’il a « salué », ou bien du sommet arabe d’Alger. Il a exprimé le souhait de voir les pays arabes tenir leurs engagements. Le MSP, quant à lui, a organisé, hier également, une conférence intitulée « réalité et perspective de la finance islamique en Algérie ». Les deux partis n’ont pas encore atteint leur vitesse de croisière pour ce qui est des préparatifs de leurs congrès. En dernier lieu, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) poursuit l’opération de renouvellement de ses structures locales. Hier, son président Atmane Mazouz, élu au mois de juin dernier à la tête du parti, a procédé à l’installation du nouveau président du bureau régional de Béjaia. La veille, à l’issue d’une réunion de son secrétariat national, le parti a tenu, dans un communiqué, à « dénoncer l’interdiction » de son université d’été. Par la même occasion, le RCD a procédé à l’installation d’une commission organique, présidée par le chargé de l’organisation, qui aura pour mission de présenter un « plan de redéploiement ».

Elyas Nour

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