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Le statut particulier des travailleurs de l’Education fin-prêt : Une hausse supplémentaire pour les salaires des enseignants

Bonne nouvelle pour les personnels du secteur de l’éducation nationale. La prochaine mise en application du statut particulier des personnels du secteur induira une hausse additionnelle des salaires qui viendra s’ajouter à celle décidée par le président de la République dans le cadre de la révision de la grille des salaires de la Fonction publique.

Le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, a annoncé, hier lors de son passage au Forum de la Radio algérienne que le projet de loi portant statut particulier des travailleurs de l’éducation nationale est fin-prêt et qu’il contribuer améliorer la situation socioprofessionnelle de l’ensemble des fonctionnaires du secteur avec une hausse supplémentaire des salaires. Le premier responsable du secteur de l’éducation nationale a en effet expliqué que le nouveau statut particulier qui remplace les textes datant de 2008 a permis de mettre en place un nouveau système compensatoire propre aux personnels du secteur, ce qui favorisera « une augmentation supplémentaire (des salaires, NDLR) à celle décidée par le président de la République ». Le ministre a également tenu à mettre en avant les nombreux avantages introduits par le nouveau texte au profit des personnels du secteur. Belabed a ainsi indiqué que « les catégories ont été révisées, le volume horaire pour les trois paliers a été réduit et les diplômes acquis durant le parcours professionnel seront valorisés ».  Il a précisé que l’ensemble des mesures introduites par le nouveau texte constituaient « une étape stratégique à même de placer les fonctionnaires du secteur de l’Education nationale à un rang respectable au sein de la société ».Ce projet de loi intervient, a-t-il précisé, « en exécution des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, portant l’impérative révision des statuts du secteur », expliquant que ce texte de loi « inclut des acquis socioprofessionnels et pédagogiques, à même de placer l’enseignant à des rangs supérieurs et améliorer le niveau didactique de l’élève ».S’agissant des professeurs titulaires d’un doctorat, le ministre a noté la création du grade de « professeur chercheur en éducation nationale », dans le but de les préserver et de donner à l’éducation une opportunité d’avancer dans la recherche et le développement de l’action éducative.

Le dossier des contractuels clos

Le ministre de l’Éducation nationale a eu également à réagit sur le dossier qui est actuellement au centre des préoccupations au sein corp enseignant : l’intégration des enseignants contractuels. Un dossier que Belabed a qualifié de clos avec la finalisation du recrutement de l’ensemble des contractuels. Le ministre a annoncé, dans ce contexte, que « le dossier d’intégration de 62.000 enseignants contractuels a été clos à la fin de l’année 2022 », estimant que « cette décision historique a été exécutée rigoureusement, en un temps record ».A une question sur les anciens contractuels qui ne sont plus en poste, le premier responsable du secteur a fait savoir qu’il serait possible de « saisir l’opportunité d’un nouveau concours de recrutement », soulignant qu’ »en cas de postes vacants, ils pourront être sollicités en vue d’assurer l’encadrement requis ».

Le ministre a également été interpellé sur la question des examens de fin de cycle notamment le Baccalauréat et l’examen de fin de cycle primaire. Ainsi et concernant le Bac 2023, Belabeda précisé qu' »aucun changement ne sera apporté à cet examen pour cette année », considérant que sa révision nécessitait « une réforme du système de l’Education au Secondaire ».S’agissant de l’enseignement de la langue anglaise, intégrée cette année pour la première fois dans le programme de troisième année primaire, M. Belaabed a affirmé que les résultats étaient « positifs » et les élèves et leurs parents « optimistes », rappelant que l’enseignement de cette langue serait mis en place de façon progressive dans les deux prochaines années.

Hocine Fadheli

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