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Journée internationale de Nelson-Mandela : Un combat et des valeurs intemporels

La célébration de la Journée internationale de Nelson-Mandela, icône intemporelle de lutte contre l’injustice et le racisme, correspondant au 18 juillet, revêt un cachet particulier en ce sens que son combat et ses idées contre la discrimination et la haine se présentent comme seule boussole et meilleur remède de ces fléaux.  

Le message du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à cette occasion le met d’ailleurs si bien en avant dans la mesure où il a indiqué que la meilleure façon d’honorer ce « géant de notre temps est de se laisser guider par son esprit d’humanité, de dignité et de justice pour agir ensemble contre le racisme, la haine, les héritages du colonialisme, l’injustice et la pauvreté ». Affirmant que « Nelson Mandela était un colosse par le courage et la conviction et un leader, dont les réalisations ont été immenses et l’humanité extraordinaire », le SG de l’ONU a indiqué que les idées de l’ancien président sud-africain s’avèrent également aujourd’hui comme le seul  remède à même de contrecarrer la pauvreté, la faim, les inégalités et la crise climatique. « Alors, en ce jour où nous célébrons la vie et l’héritage de Nelson Mandela, laissons-nous guider par son esprit d’humanité, de dignité et de justice », a-t-il lancé.  Célébrée le 18 juillet de chaque année, en hommage à la date de naissance de Nelson Mandela (18 juillet 1918), la journée internationale de Nelson-Mandela a été proclamée comme telle en novembre 2009 à la suite d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies. « La célébration de la Journée internationale de Mandela chaque année à travers le monde est une reconnaissance au combat et la lutte sans relâche de l’ex-président sud-africain pour la démocratie et la promotion d’une culture de paix et de liberté à l’échelle internationale », selon l’ONU. Ainsi, la Journée internationale de Nelson-Mandela rappelle au monde que chacun, à son niveau, peut agir et inspirer le changement autour de lui. Chacun a la possibilité et la responsabilité de changer le monde pour le rendre meilleur. Pour la célébrer, l’ONU appelle chaque 18 juillet de l’année tout citoyen du monde « à consacrer symboliquement soixante-sept minutes de son temps à une œuvre au service de la collectivité, en mémoire des soixante-sept années que Mandela a vouées à sa lutte pour la justice sociale, l’égalité, la réconciliation et la diversité culturelle ».

Mandela – Algérie : une relation singulière

Nelson Mandela, que le monde entier considère comme l’icône intemporelle et incontournable de lutte contre le racisme et l’injustice, avait reconnu de son vivant que son parcours doit beaucoup à l’Algérie qu’il n’hésitait pas à qualifier d’ailleurs de sa « seconde patrie ».    « C’est l’Algérie qui a fait de moi un Homme », ne cessait de répéter « Madiba » au cours de ses multiples déclarations médiatiques.  Pour le montrer bien haut, l’ancien président de l’Afrique du Sud a consacré sa première visite après sa sortie de la prison où il avait passé 27 ans à l’Algérie.  En outre, dans ses mémoires intitulées « Le long chemin vers la liberté », le défunt Mandela avait soutenu que la Révolution algérienne a représenté une « inspiration particulière » pour lui, dans le sens où elle a constitué « le modèle le plus proche du nôtre, parce que les Moudjahidine algériens affrontaient une importante communauté de colons blancs qui régnait sur la majorité indigène ». L’ancien ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud et celui qui faisait partie du groupe restreint ayant rencontré Mandela à son arrivée dans les camps d’entraînement de l’ALN, en l’occurrence Noureddine Djoudi, a indiqué que l’ex-président sud-africain avait reçu une formation militaire par des Algériens et que son combat était inspiré de la lutte des révolutionnaires algériens et de la glorieuse Révolution. Et d’ajouter que la Révolution algérienne n’a pas seulement inspiré « Madiba » sur le plan militaire, mais aussi sur le plan diplomatique, en ce sens qu’il a bénéficié de l’expérience algérienne dans sa lutte contre la politique de discrimination raciale. A ce titre, l’Algérie n’a jamais cessé de montrer son respect et admiration pour le courage et l’héroïsme de cet homme. La baptisation d’un grand stade flambant neuf en plein coeur d’Alger en son nom en est la parfaite illustration.

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