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Annaba : Des désagréments qui empoisonnent la saison estivale

Jamais de la mémoire des habitants de la wilaya d’Annaba, la saison estivale n’a été aussi désastreuse que cette année. Les deux premiers mois à savoir juin et juillet ont été marqués par beaucoup de désagréments.  En matière d’hygiène et d’entretien du cadre de vie, l’environnement se dégrade chaque jour un peu plus, en raison de la prolifération des décharges et des déchets ménagers. À cela  s’ajoute le manque de conscience professionnelle des agents  chargés de la propreté de la ville. Le cadre environnemental s’est encore détérioré par le défaut du ramassage des ordures. Même au niveau des plages le constat est dramatique. Seul le service minimum est assuré. Loin de l’environnement, la situation sécuritaire est devenue, depuis quelque temps, un véritable problème pour les habitants mais surtout les estivants.  Durant les deux premiers mois de la saison estivale, la recrudescence de l’insécurité et des actes d’agression est fortement ressentie. Les estivants sont les principales victimes de cette insécurité qui  s’est invitée jusqu’en bord de mer. Au moment où on crie sur tous les toits la mise en place d’un plan de sécurité spécial été, les estivants  se font agresser au su et au vu de tous et délestés de leurs effets personnels.  Quant à la gratuité des plages,  celle-ci n’a pas dépassé la phase du discours. Les squatteurs font la loi sur les plages et l’estivant n’a aucun choix. Il se soumet  le sourire aux lèvres, au diktat des loueurs des équipements de plage et au parkingueurs. Des repris de justices qui font la loi en toute impunité. Il ne faut pas non plus oublier les travaux d’aménagement lancés en pleine saison d’été. Des tas de sable et de gravats éparpillés dans les différentes artères de la ville d’Annaba ! Des chantiers qui mettent à rude épreuve tant les automobilistes que les piétons, parmi les  vacanciers.  Sans pour autant  oublier le fameux programme d’alimentation en eau potable, censé alimenter en h/24 la commune d’Annaba. Un programme qui n’a que le nom. Il suffit de faire une virée dans tout le chef-lieu de la commune, pour constater l’ampleur de ce qu’endure les populations. La situation a ouvert la brèche devant une forme de commerce ambulant, la vente d’eau par les camions –citernes. Face à tous ces désagréments on tente d’évaluer les deux premiers mois de la saison estivale. Même les recommandations et les instructions du premier responsable de la wilaya, sont restées lettres mortes, pour un exécutif local hors connexion.

S. Chahine

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