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Œuvres universitaires : L’ONOU mise sur la numérisation pour réduire ses coûts

L’Office national des œuvres universitaires a lancé un programme de modernisation qui mise sur la numérisation des services d’hébergement, de restauration et de transport pour réduire ses coûts. Il annonce également une révision des prix des repas servis au niveau des restaurants universitaires.  Dans un communiqué publié hier l’ONOU a annoncé un vaste programme de réformes pour sa modernisation et l’amélioration de la qualité des œuvres fournies aux étudiants, de même qu’il est revenu sur la récente décision de la tutelle de recourir exclusivement à l’Office algérien interprofessionnel des céréales pour l’approvisionnement en légumineuses.  Selon le même document, le récent accord conclu entre le ministère de l’Enseignement supérieur et l’Office national des céréales en tant que fournisseur exclusif de l’Office des œuvres universitaires, s’inscrit notamment dans le cadre des efforts visant à rationaliser les dépenses, améliorer les repas servis aux étudiants et renforcer la transparence et la production nationale. Dans le même contexte, le directeur général des œuvres universitaires, Fayçal Henine a donné des instructions strictes aux directeurs des résidences universitaires afin de mettre en œuvre les procédures nécessaires pour approvisionner les résidences en céréales, légumineuses et en riz, de manière à garantir l’approvisionnement des restaurants universitaires en céréales tout au long de l’année régulièrement et durablement.

À cet égard, le même responsable « a insisté sur la couverture des besoins dans les délais et en quantité suffisante, dans le cadre des préparatifs en cours pour l’année universitaire 2023/2024 », souligne le communiqué.

Le communiqué indique que le nombre d’étudiants universitaires dépasse les 1,7 million, répartis dans plus de 52 universités, 24 écoles nationales et 7 centres universitaires. « Les repas universitaires quasi-gratuits sont un élément essentiel du soutien à l’enseignement supérieur en Algérie », rappelle la même source. Et de d’ajouter que le secteur a organisé dès le début du mois de juillet des assises nationales sur la réforme des œuvres universitaires dans le but de moderniser le secteur, précise la même source ajoutant que l’opération comprend notamment « la numérisation des œuvres, la révision des coûts des repas et l’amélioration des prestations fournies aux étudiants ».

Il est utile de rappeler dans ce contexte que lors de cette rencontre le DG de l’ONOU a abordé la réforme de la tarification des repas offerts aux étudiants, faisant état d’une proposition pour la mise en place d’un seul menu à l’échelle nationale, sur la base d’avis de médecins et de nutritionnistes, l’objectif étant d’offrir aux étudiants des repas équilibrés tout au long de la semaine.  Toujours concernant les services de restauration, les propositions soumises prévoient la numérisation du système des tickets des restaurants universitaires (tickets électroniques), la mise au point de la plateforme numérique de restauration pour suivre la gestion, ainsi que l’utilisation de l’empreinte et de la reconnaissance faciale au sein des restaurants. Le processus de numérisation concerne également le transport universitaire, pour lequel il a été proposé l’installation d’un appareil électronique pour contrôler l’accès des étudiants aux bus, la création d’une carte électronique unifiée de l’étudiant incluant différents services, ainsi que l’introduction du service de prépaiement électronique des droits de transport et d’hébergement. Pour ce qui est de l’hébergement, il s’agit de mettre en place un système d’identification biométrique à l’entrée des cités universitaires pour autoriser l’accès aux résidences (empreinte digitale ou reconnaissance faciale), outre la création d’une application pour signaler des pannes et transmettre les préoccupations des étudiants concernant la maintenance.

Chokri Hafed

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