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Le FFS anime la scène politique

Le Front des forces socialistes compte organiser un meeting populaire à Alger pour marquer les 60 ans de sa création.

Le plus vieux parti d’opposition veut marquer son 60e anniversaire en mettant en avant son parcours et son action pour la promotion des libertés démocratiques et son engagement envers le pays. Le parti a d’ailleurs mis en place un programme de célébrations qui ont commencé depuis quelques semaines, et qui prévoit d’ailleurs un meeting populaire prévue samedi après-midi à la salle Ibn Khaldoun à Alger. « Cette célébration est une occasion pour revenir sur le parcours du parti et ses engagements permanents en faveur de la population  et du pays », annonce le FFS. Un meeting qui permettra d’ailleurs de rompre avec la torpeur dans laquelle s’est installée la scène politique, mais aussi pour présenter le projet politique porté par le parti du défunt Hocine Ait Ahmed.

Ces célébrations interviennent alors que le FFS a annoncé une nouvelle initiative politique, laquelle fait l’objet de consultations avec les partis de l’opposition, mais aussi de la majorité parlementaire. Une initiative que le plus vieux parti d’opposition veut sans exclusive et transcende les clivages politiques et idéologiques. D’ailleurs lors de la présentation de cette initiative au début de ce mois de septembre, le premier secrétaire national du parti, Youcef Aouchiche a souligné que cette initiative s’adresse « à toutes les forces politiques à la fois engagées dans la défense de l’Etat de droit, des libertés, de la justice sociale et intransigeants quand il s’agit de s’opposer fermement aux velléités, internes ou externes, de porter atteinte, sous quelques prétextes que ce soit, à l’intégrité et l’unité du pays, à l’Etat et à ses institutions », vise à transcender -sans les nier- les clivages idéologiques et « s’inscrit au-delà des échéances électorales ». Il a ajouté que l’initiative du FFS a pour objectif de réhabiliter le politique et la politique et « libérer une dynamique qui renforcera l’Etat national en créant un climat apaisé et en réunissant les conditions nécessaires à l’engagement politique de nos concitoyens ».

l Le FFS a dans ce sens lancé des consultations avec d’autres formations politiques  pour débattre sur la manière deconstruire et renforcer le front patriotique pour neutraliser toutes les menaces qui ciblent l’Etat national, l’unité et la souveraineté du pays et de la manière de concilier protection contre toutes les formes de subversion, de division et d’ingérence dans les affaires de notre pays et la nécessité de respecter le pluralisme politique, les libertés fondamentales et les droits de l’homme, ainsi que les réformes politiques à initier pour consacrer l’Etat de droit, renforcer la légitimité des institutions élues tant au niveau national que local et favoriser une réelle démocratie représentative et participative et les réformes économiques structurelles. Le FFS a ainsi engagé des consultations avec trois formations politique. Youcef Aouchiche s’est ainsi entretenu avec le président du Mouvement de la société pour la Paix (MSP), Abdelali Hassani Cherif, le président du Front El Mostakbal Abdelaziz Belaïd et plus récemment avec le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali. Des entretiens qui ont permis d’évoquer la situation politique nationale et le contexte, régional et international, ainsi que sur les voies et moyens qui permettront de renforcer l’exercice politique. Des consultations qui ont surtout permis de discuter de l’initiative politique du FFS, tandis que l’ensemble des partis se sont engagés à garder les canaux de communication et de dialogue « ouverts ».

Hocine Fadheli

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