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L’entité sioniste tue les journalistes pour cacher la vérité

L’assassinat de la journaliste d’El Jazeera, Shireen Abu Akleh, en mai 2022 par un sniper de l’occupation israélienne à Jenine est la représentation du ciblage systématique par l’entité des sioniste des journalistes. En les tuant, Israël espère assassiner la vérité et l’enterrer. Une ciblage qui a pris des proportions inédites depuis le début de l’agression israélienne sur la Bande de Ghaza. Jamais dans l’histoire de l’humanité on aura été témoins d’autant d’assassinats qui ciblent les journalistes. Ainsi, pas moins de 18 journalistes ont été tués par l’occupation sioniste depuis le début de l’agression sur la Bande de Ghaza que ce soit au cours de l’exercice de leurs fonctions, ou pire dans leurs domiciles ciblés par les raids israéliens. En effet, le syndicat des journalistes palestiniens un photographe de presse palestinien est tombé en martyr hier, dans une frappe aérienne de l’armée sioniste sur la ville de Ghaza, portant à 18 le nombre de journalistes tombés en martyrs depuis le 7 octobre. L’épouse du journaliste, Shorouk Al-Aila a déclaré: « Mon mari, Rushdi Al-Sarraj, est tombé en martyr dans un bombardement sur le quartier de Tal Al-Hawa dans la ville de Ghaza ». Al-Sarraj travaille comme directeur de la société médiatique (privée) « Ain Media ». En plus des assassinats, l’occupation a détruits les locaux de nombreux médias aussi bien palestiniens qu’étrangers. Des assassinats dénoncés à travers le monde. Et si Reporters s’illustre par un silence assourdissant à ce propos, d’autres ONG ont vivement dénoncé cette situation. Ainsi, l’organisation internationale ActionAid a indiqué que l’assassinat de journalistes à Ghaza constitue une grave violation du droit à la vie et à la liberté d’expression. Dans un communiqué de presse publié hier, elle a déclaré qu’ »en violation flagrante du droit international, au moins 18 journalistes palestiniens ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre, la dernière victime en date était Rushdi Al-Sarraj ». ActionAid a appelé à un cessez-le-feu immédiat pour les protéger tous les civils de Gaza. De son côté, l’Union des journalistes arabes, lors d’une réunion d’urgence tenue hier, a appelé les Nations Unies et l’opinion publique internationale à intervenir pour mettre fin à l’agression brutale israélienne et assurer une protection juridique, réelle et politique aux Palestiniens. Elle a également exprimé son refus de réduire le traitement de la question palestinienne aux aspects humanitaires. Des pratiques qui transcendent la Bande de Ghaza. Rappelons dans ce contexte qu’un Journaliste de Reuters a été tué et deux journalistes d’Al Jazeera et de l’AFP ont été blessés il y a quelques jours dans des frappes israéliennes sans le Sud du Liban. A cela s’ajoute le harcèlement des journalistes dans l’exercice de leurs missions sur le terrain, mais aussi contre ceux qui prendraient position pour la Palestine au sein des rédactions occidentale. Des rédactions qui exercent un black-out médiatique quant à ce qui se passe réellement à Ghaza et s’évertuent à relier les récits de l’occupation de israélienne.


La presse algérienne dénonce la propagande occidentale

En Algérie, un rassemblement de solidarité avec les martyrs de Ghaza et les journalistes palestiniens confrontés à l’agression sioniste barbare a été organisé, hier, à la maison de la presse Tahar Djaout à Alger. Coïncidant avec la Journée nationale de la presse, le rassemblement a débuté par une minute de silence à la mémoire des martyrs de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza. L’initiative lancée par « l’Association des journalistes d’Alger », avec la participation de représentants des chaînes de télévision agréées en Algérie, a été l’occasion de réitérer le soutien au peuple palestiniens. Des slogans soutenant la cause palestinienne et dénonçant les crimes de l’entité sioniste ont été scandés. A cette occasion, le président de l’Association, Slimane Abdouche, a affirmé la solidarité de la famille médiatique algérienne avec son homologue palestinienne qui brave la mort pour transmettre la vérité sur les crimes et de la barbarie de l’entité sioniste dans la bande de Ghaza, sur fond d’un black out occidental sans précédent.

Notons que les éditeurs et journalistes algériens ont dénoncé, dans un communiqué dimanche, « les bombardements, le génocide et les massacres abominables commis par l’entité sioniste contre le peuple palestinien sans défense », condamnant « le parti pris des médias occidentaux dans leur couverture de la guerre de Ghaza ». Et d’ajouter que ces derniers ne s’étant pas suffit de « bafouer ainsi toute éthique et déontologie professionnelle, veillent à consacrer une image stéréotypée dénaturant la vérité ». A cet effet, les éditeurs et journalistes algériens ont lancé un appel aux médias occidentaux pour « faire preuve d’un minimum de professionnalisme pour transmettre la vérité sur ce qui se passe » à Ghaza. Une initiative saluée hier par le ministre de la Communication Mohamed Baghali.

Pour sa part, le Directeur général de la Radio algérienne, Mohamed Baghali, a indiqué dans une allocution, dans une diffusion conjointe par 49 pays arabes et islamiques de l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique) à travers son Union de Radio et Télévision (OSBU : OCI States Broadcasting Union), que la bataille d’aujourd’hui est d’abord médiatique. « Je crois que les pays islamiques aujourd’hui ne peuvent pas, pour des raisons qui nous paraissent logiques, entrer dans la bataille avec leurs armées, mais les pays arabes peuvent entrer en batailles avec leur pouvoir médiatique. Notre rôle est aujourd’hui d’affronter la machine médiatique occidentale des partisans de l’entité sioniste qui diffusent des mensonges H24 en tentant de faire du bourreau une victime et de la victime un bourreau. Notre rôle aujourd’hui est de dénoncer les allégations de cette machines médiatiques criminelle en fournissons toutes les preuves contre les mensonges ».

Samir Benisid

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