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L’occupation sioniste veut vider la Palestine des Palestiniens : L’avertissement du HCR !

Le objectifs poursuivis par l’occupation israélienne à travers à l’agression barbare qu’elle mène contre la Bande de Ghaza commencent à devenir de plus en plus clairs pour la communauté internationale. Bien les Palestiniens aient prévenu dès le début de la guerre asymétrique menée par l’occupant sioniste contre une nouvelle Nakba, ce sont aujourd’hui les instances onusiennes qui avertissent contre « un exode des Palestiniens », et ses implications non seulement pour les Palestiniens, mais aussi pour l’ensemble de la région.

Les intentions de l’occupation sioniste ont de tout temps été claires. Depuis la Nakba en 1948 et l’expulsion de centaines de milliers de Palestiniens de leurs terres et de leurs maisons pour y implanter une entité occupante étrangère, dans le cadre d’un projet sioniste et impérialiste, les dirigeants qui se sont succédés à la tête de l’entité en question ont de tout afficher leur désir de vider la Palestine de ses habitants et de les expulser ou à défaut de les exterminer. Un projet qui prend forme aujourd’hui avec l’agression à Ghaza, mais aussi l’extension des colonies israélienne et des raids de l’occupant en Cisjordanie occupée en sus de la judaïsation à marche forcée de la ville sainte, El Qods occupée. Un projet colonialiste assumé par l’occupant. Netanyahu, et son gouvernement d’extrême droit a affiché clairement à travers les médias israéliens sa ferme intention d’occuper Ghaza, sans oublier les différentes interventions, au cours desquelles il a annoncé que le projet était de « transformer le Moyen-Orient ». Une transformation qui implique non seulement l’occupation de toute la Palestine, mais aussi l’annexion de territoires de pays voisins. Un projet dont il ne se cache d’ailleurs pas.

Bien que les dirigeants palestiniens et notamment le président de l’État de Palestine ait averti au début de l’agression sioniste sur Ghaza, les instances internationales commencent à prendre conscience des implications de cette guerre. Ainsi, le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi averti contre un nouvel exode régional des Palestiniens de Ghaza lequel serait « catastrophique ». « J’espère qu’il n’y aura pas d’exode régional des Palestiniens », a déclaré le Haut Commissaire, au siège de l’organisation qu’il dirige à Genève. « Il ne faut jamais oublier que les deux tiers de la population de Ghaza sont déjà des réfugiés de 1948-1949, a-t-il ajouté, en référence à l’exil des Palestiniens en 1948, ou « Nakba », qui désigne les quelque 760.000 Palestiniens qui avaient alors fui ou ont été expulsés de leurs maisons. Grandi avertit qu’un nouvel exode « représenterait un fardeau supplémentaire pour la population réfugiée, pour la population palestinienne et pour la région ». Il ajoute que la priorité est donc « un retour à la trêve, suivie, d’un cessez-le-feu humanitaire (et) d’une cessation encore plus stable des hostilités », tout en augmentant l’assistance humanitaire acheminée à Ghaza qu’il juge « largement insuffisante ». »Il est donc très important de s’attaquer à ce problème pour éviter un exode qui serait vraiment catastrophique », a-t-il insisté. « Les Palestiniens sont les victimes de cette action militaire. 16.000 personnes sont mortes, et c’est pourquoi il faut y mettre fin le plus tôt possible. Je pense que c’est l’objectif sur lequel nous devrions tous travailler », a-t-il ajouté. Depuis le début de la guerre, plus de 16.000 personnes, dont une très grande majorité de femmes, d’enfants et d’adolescents, ont été tuées dans la bande de Ghaza par les bombardements de l’occupant sioniste. Des bombardements qui touchent les habitations, les écoles, les refuges et les hôpitaux dans le seul objectif de forcer le déplacement des populations, au début vers le Sud. Mais aujourd’hui, les attaques se focalisent aussi sur le Sud à Khan Younes et Rafah notamment dans la seule intention de chasser les Palestiniens de Ghaza. Ce qui est par définition un crime de guerre.

Dans ce contexte et face à la multiplication des crimes de l’occupation, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a assuré, hier, que le chef du gouvernement d’occupation sioniste, sera poursuivi « d’une manière ou d’une autre » devant les instances judicaires internationales pour ses crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Ghaza. « Il est certain que Netanyahou sera poursuivi d’une manière ou d’une autre, si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain. En fait, la lutte pour cela a déjà commencé. Environ 3000 avocats ont déjà déposé une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) », a indiqué Erdogan dans une déclaration aux médias. Poursuivant dans le même sens, le président turc a dénoncé le soutien et le parti pris flagrant des Occidentaux en faveur de l’entité sioniste.

De son côté, le secrétaire général de l’ONU a mis en garde contre un « effondrement total » imminent de l’ordre public » à Ghaza, pilonnée par les forces sionistes, dans une lettre inédite au Conseil de sécurité insistant pour un cessez-le-feu humanitaire. « Avec les bombardements constants des forces armées (sionistes), et en l’absence d’abris ou du minimum pour survivre, je m’attends à un effondrement total de l’ordre public bientôt en raison des conditions désespérées, ce qui rendrait impossible une aide humanitaire même limitée », écrit Antonio Guterres en invoquant pour la première fois depuis son arrivée à la tête des Nations unies en 2017 l’article 99 de la Charte. Alors que l’aide humanitaire transitant par le point de passage de Rafah, entre l’Egypte et la bande de Ghaza, est « insuffisante », « nous sommes simplement incapables d’atteindre ceux qui ont besoin d’aide à l’intérieur de Ghaza », constate-t-il.

 « Nous faisons face à un grave risque d’effondrement du système humanitaire. La situation se détériore rapidement vers une catastrophe qui pourrait avoir des conséquences irréversibles pour les Palestiniens dans leur ensemble et pour la paix et la sécurité dans la région », alerte Antonio Guterres.

L’Association internationale ActionAid a indiqué, mercredi, que « 80% des Ghazaouis sont devenus des déplacés sans abri », faisant observer que « désormais il n’y a aucun lieu sûr à Ghaza du fait des bombardements incessants de l’armée sioniste ».

Mosquée Al-Aqsa

La communauté internationale appelée à empêcher une marche de colons sionistes

Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a appelé, mercredi, la communauté internationale et l’administration américaine à agir en urgence pour empêcher une marche que des extrémistes sionistes envisagent de mener, jeudi, en direction de la Mosquée Al-Aqsa, en vue d’en prendre le contrôle. Dans un communiqué repris par l’agence de presse Wafa, le ministère a indiqué que « cette marche constitue la plus grande provocation jamais vue jusque-là, surtout à la lumière des circonstances actuelles dans la bande de Ghaza ». Il considère que « cette marche et ses répercussions sur la situation à El-Qods-Est occupée seront d’une extrême gravité », soulignant qu’il s’agit d’une « attaque flagrante contre le peuple palestinien et la tutelle jordanienne hachémite des lieux saints à El-Qods- occupée ». « Elle est aussi une violation flagrante des résolutions des Nations unies qui affirment qu’Al Qods-Est est une partie indivisible  du territoire palestinien occupé en 1967 ».

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