Économie

Industrie automobile : 90 sous-traitants réunis par Stellantis à Oran

Une rencontre sur la sous-traitance automobile a été organisée hier par le constructeur automobile Stellantis, détenteur de la marque Fiat à Oran. Une rencontre qui a réuni 90 opérateurs algériens et étrangers de 7 pays, dans le but de nouer des partenariats de sous-traitance pour la fabrication des pièces et composantes automobiles, au moment où l’usine Fiat d’Oran a lancé la production de ses premiers véhicules « Made In Algeria » au mois de décembre dernier. Cette rencontre, qui des opérateurs algériens, mais aussi turcs, français, italiens, tunisiens, portugais et chinois, vise à présenter la stratégie du groupe Stellantis en matière d’achat et d’approvisionnement en pièces et composants automobiles, d’autant plus que le constructeurs s’est engagé à atteindre un taux d’intégration nationale de 30% au bout de 5 années d’activité et de 40% à terme. D’ailleurs au cours de cette rencontre, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a souligné l’importance de la création d’un tissu de sous-traitance dans le domaine de l’industrie automobile, en mesure de répondre aux normes et aux standards internationaux en matière de qualité et de sécurité. Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a expliqué que son ministère ambitionne « de construire des partenariats gagnants dans différents domaines de sous-traitance, soit localement ou en joint-venture pour satisfaire la demande nationale ou à l’export ». « Cet événement devrait constituer la base d’une coopération durable et fructueuse et une plateforme d’échange, de partenariat et d’assistance, qui s’achèvera par la contractualisation des relations entre Stellantis et les fournisseurs ici présents », a-t-il ajouté. Il a également souligné la volonté du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique et son engagement à bâtir une base solide pour le développement de l’industrie automobile en s’associant avec des partenaires ayant une grande expérience dans ce domaine. « Cette démarche vise également à constituer une base de PME sous-traitantes afin d’assurer une intégration locale en valorisant les matières premières et en stimulant le progrès technologique, scientifique et l’innovation « , a-t-il noté. Il a, par ailleurs, estimé que l’écosystème est aujourd’hui favorable pour attirer les investissements nationaux et étrangers dans l’industrie automobile, mettant en avant les avantages offerts par la loi sur la promotion de l’investissement. Notons qu’en plus de Fiat plusieurs constructeurs ont annoncé des projets d’usines automobiles en Algérie. C’est le cas du Chinois «Cherry» qui prévoit la réalisation de son usine à Bordj Bou Arreridj, ainsi que ses compatriotes «Geely» et « JAC ». Il y a également la marque coréenne «Hyundai».

Samir Benisid

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