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Présidentielle du 7 septembre : La course est lancée

Une majeure partie des formations politiques ont annoncé leur intention de prendre part à la présidentielle du 7 septembre prochain, alors que les poids lourds, y compris dans l’opposition s’invitent dans les débats.

C’est parti ! La course pour la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain est lancée. Une majeure partie des formations politiques ont annoncé leur intention de prendre part au scrutin, alors que les poids lourds, y compris dans l’opposition s’invitent dans les débats. Reste à trancher sur la forme que cette participation devrait prendre, avec la perspective de formation d’alliances dans la perspective du rendez. Des consultations ont été lancées dans ce sens perspective du rendez-vous électoral. D’autres ont déjà décidé de présenter un candidat pour leur formation. C’est le cas du Parti des travailleurs. La Secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a en effet annoncé hier à la lecture du communiqué final au terme de la session ordinaire du parti tenue ce week-end, la décision de participer à la prochaine élection présidentielle et de présenter un candidat du parti. Une décision adoptée à l’unanimité. Il reste à statuer sur la forme et le fond de la participation, l’annonce de participation, les détails de la campagne électorale, le contenu politique et la collecte de signatures lors de deux sessions du Conseil du PT prévues le 9 mai, puis les 10 et 11 mai prochain, suivant l’organisation d’assemblées générales au niveau de toutes les wilayas pour débattre de cette décision, alors que la session du Comité central restera ouverte pour répondre à toute éventualité.  Dans ce contexte, la SG du PT a expliqué que cette décision a été motivée par le fait que le scrutin présidentiel intervient dans des conditions « exceptionnelles et un contexte international tendu, au vu du génocide continu perpétré par l’entité sioniste à l’encontre du peuple palestinien ». De même qu’elle a évoqué « les dangers qui guettent l’Algérie suite aux plans subversives ayant pour objectif de porter atteinte à la stabilité de l’Algérie et de l’isoler », ce qui souligne, poursuit-elle, « la nécessité d’immuniser l’Etat algérien contre les complots extérieurs ». Partant des aspirations de larges franges de la société algérienne à « l’amélioration de leurs conditions de vie et le recouvrement de toutes les conditions de la pratique politique », et sachant que « les privations et les précarités causent l’affaiblissement du tissu social national », le CC du PT a insisté sur la mise en place « des conditions adéquates pour que toutes les composantes de la société puissent exprimer leurs aspirations et pour que le peuple puisse exercer son libre-arbitre », a détaillé Louisa Hanoune.

Il faut rappeler dans ce contexte que trois candidatures officielles ont été annoncées jusque-là pour la présidentielle. La première a été annoncée par Zoubida Assoul. Ce week-end ce fut au tour de Belkacem Sahli d’annoncer sa candidature au nom d’une coalisation de 7 partie formée vendredi, tandis que le Rassemblement algérien (RA) a annoncé vendredi avoir choisi son SG Tarek Zeghdoud, comme candidat du parti à la prochaine élection présidentielle, et ce, pour « contribuer à enrichir l’action politique, à dynamiser le multipartisme et à impulser une dynamique au processus démocratique que connait l’Algérie ». D’autres partis ont lancé des consultations à propos de la prochaine élection électorale comme c’est le cas du MSP et du Mouvement El-Bina, bien que la participation est acquise bien qu’il s’agisse de trancher de la forme que prendre cette participation, soit à travers la présentation d’un candidat pour le parti où dans le cadre d’un coalition ou alliance politique. Une chose est certaine, pour la majorité de ces partis, les choses seront plus claires au mois de prochain à l’issue de la tenue de leurs conseils consultatifs.

La perspective de voir des alliances se former en prévision des présidentielles est attendue. Hier, le Secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Mustapha Yahi, a affirmé, depuis Oran, que le parti est prêt à examiner toute démarche débouchant sur une coalition ou un consensus en relation avec les prochaines élections présidentielles.

Le même intervenant a souligné que son parti devra fixer les étapes pratiques concernant les prochaines élections présidentielles, à travers ladécision qui sera prise par le Conseil national du parti lors de sa session extraordinaire, qui « se tiendra ultérieurement », appelant au « renforcement et au confortement de la cohésion nationale, surtout dans ces circonstances géopolitiques régionales et internationales qui enregistrent des fluctuations, des mutations et des conflits ». Le président du Parti Sawt Echaab a lui indiqué que des consultations seront menées au sein de sa formation politique et que des réunions se tiendraient à travers le pays avant de tenir une réunion du comité central du parti, qui prendra la décision finale concernant la participation à ces échéances.

Hocine Fadheli

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