Économie

Arkab plaide pour le principe de l’équité dans la mise en œuvre des : engagements climatique

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a pris part aux travaux de la première Table ronde ministérielle organisée par l’Opep sur l’énergie, le climat et le développement durable, qui s’est tenue hier, par visioconférence. Selon un communiqué du ministère de l’Énergie et des Mines, « cettetable ronde a réuni les pays membres de l’OPEP, ses partenaires non-OPEP de la Déclaration de Coopération ainsi que des Organisations internationales et africaines liées à l’énergie ».      

En sa qualité de Président en exercice du Conseil des ministres de l’Organisation africaine des producteurs de étrole (APPO), MohamedArkab a indiqué que l’Afrique subissait, « bien plus que le reste du monde, les effets adverses des changements climatiques qui ont pris de l’ampleur ces dernières années. Ces évènements climatiques occupent de manière permanente la scène internationale. Face à ces bouleversements, la réaction doit être mondiale pour adopter des mesures destinées à atténuer les facteurs qui influent directement ou indirectement sur le climat », précise la même source.

M. Arkab a indiqué que de nombreux pays membres de l’APPO dépendent fortement des revenus du pétrole et du gaz pour financer leur développement économique et social. « L’exploitation, la production et la commercialisation du potentiel important en pétrole et en gaz de l’Afrique nécessitent une expertise, une technologie et un financement qui restent encore fortement dépendants des acteurs extracontinentaux », a-t-il ajouté.   

En tant que représentant de l’Algérie à cette réunion, Mohamed Arkab a réitéré la position de l’Algérie selon laquelle notre pays a toujours adhéré aux conventions et accords internationaux portant sur l’environnement, le climat et le développement durable. « L’Algérie considère que les principes d’équité, de responsabilité commune mais différenciée, de capacité respective et de circonstances nationales doivent être pleinement respectés dans les actions climatiques et dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat », a-t-il indiqué. Et d’ajouter que « le soutien financier climatique est indispensable pour aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique ».

R.E.

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