Ghaza : L’horreur génocidaire sioniste atteint un nouveau seuil
La machine de guerre génocidaire sioniste poursuit samedi son carnage systématique contre le peuple palestinien de Ghaza, portant le bilan macabre à 55.908 martyrs et 131.138 blessés depuis le déclenchement de cette agression sans précédent le 7 octobre 2023. Ces chiffres effroyables, communiqués par les autorités sanitaires palestiniennes, témoignent de l’ampleur du crime contre l’humanité perpétré sous les yeux de la communauté internationale.
Au cours des seules dernières 48 heures, 202 nouveaux martyrs et 1.037 blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de Ghaza, illustrant l’intensification de la barbarie sioniste qui ne connaît aucune limite dans sa soif de sang palestinien. Cette escalade meurtrière intervient depuis la reprise des hostilités le 18 mars dernier, après une brève trêve de deux mois consécutive à l’accord de cessez-le-feu du 19 janvier. Depuis cette date fatidique, 5.599 Palestiniens supplémentaires ont payé de leur vie la folie destructrice de l’occupant, tandis que 19.097 autres ont été mutilés par les armes sionistes.
La journée de samedi a particulièrement illustré la nature criminelle de cette guerre d’extermination, avec au moins 18 nouveaux martyrs palestiniens tombés sous les balles et les bombes de l’armée d’occupation. Parmi ces victimes innocentes, 11 attendaient simplement des distributions d’aide alimentaire, révélant la stratégie délibérée de l’entité sioniste de transformer la faim en arme de guerre collective contre un peuple assiégé.
À l’ouest de Rafah, six civils palestiniens ont été froidement abattus par les forces d’occupation alors qu’ils se trouvaient près d’un point de distribution humanitaire, tandis que dix autres ont été blessés dans cette attaque caractéristique de la politique sioniste d’affamer Ghaza. Cette scène d’horreur s’est répétée au carrefour du camp de Nuseirat, au centre de l’enclave, où cinq martyrs et 15 blessés sont tombés dans une attaque similaire, démontrant le caractère systématique de ces crimes de guerre.
La fureur génocidaire sioniste n’épargne aucun quartier de Ghaza, frappant aveuglément les populations civiles dans leurs derniers refuges. Dans le quartier d’al-Zeitoun, au sud de la ville de Ghaza, trois civils ont trouvé la mort dans une frappe aérienne, tandis qu’à l’est de la ville, trois frères ont été assassinés dans le bombardement de la rue al-Mansoura, dans le quartier historique de Shuja’iyya. Un autre Palestinien a été tué par les tirs des forces d’occupation au nord-ouest de Khan Younes, complétant ce tableau d’apocalypse quotidienne.
Cette escalade meurtrière s’inscrit dans une logique d’extermination totale qui dépasse largement les crimes de guerre conventionnels pour s’apparenter à un véritable génocide planifié. Les autorités sanitaires palestiniennes rappellent que de nombreuses victimes demeurent encore ensevelies sous les décombres des habitations détruites, suggérant que le bilan réel pourrait être bien plus lourd que les chiffres déjà terrifiants communiqués officiellement.
Cette guerre génocidaire, qui entre dans son neuvième mois depuis la reprise des hostilités, a fait jusqu’à présent environ 186.000 martyrs et blessés selon les estimations globales, dont la majorité écrasante sont des enfants et des femmes. Plus de 11.000 Palestiniens demeurent portés disparus, probablement ensevelis sous les décombres de leurs maisons bombardées, tandis que des centaines de milliers d’autres survivent dans des conditions inhumaines de déplacement forcé.
L’arme de la famine, délibérément utilisée par l’occupant sioniste, a déjà coûté la vie à de nombreux civils, y compris des enfants, transformant Ghaza en prison à ciel ouvert où la mort guette à chaque instant. Cette stratégie d’extermination par tous les moyens révèle la nature profondément criminelle d’une entité coloniale qui bafoue quotidiennement le droit international et les conventions humanitaires les plus élémentaires, dans l’indifférence complice des puissances occidentales qui continuent d’alimenter cette machine de mort par leur soutien militaire et diplomatique inconditionnel.
Chokri Hafed