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Stade Mustapha-Tchaker de Blida : Belmadi dénonce un « sabotage »

A quelques heures du match face à Djibouti, dans le cadre de la journée inaugurale des Éliminatoires du Mondial-2022, ce soir à Blida, le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a animé une conférence de presse au CTN de Sidi Moussa.

Après avoir présenté ses condoléances aux familles des victimes du Covid-19, des incendies de forêts et de Djamel Bensmaïl, Belmadi a fait le point sur la rencontre. Il a d’abord pointé du doigt l’état de la pelouse du stade de Blida. Il dénonce ce qu’il qualifie de « sabotage ». « La pelouse est dans un état catastrophique.  Les motifs relatifs à la chaleur et son impact sur l’herbe ne me convainquent pas. Ce qui se passe est inacceptable », a-t-il martelé. « La pelouse n’est pas préparée à longueur de saison. Chaque fois qu’on arrive, on la trouve dans un état catastrophique. Je ne peux pas veiller personnellement au bon déroulement des travaux d’entretien qui touchent la pelouse. Cela est pareil au stade du 5-Juillet. Cela est étrange », ajoute-t-il. Et d’enchaîner : « En juin, nous avions une bonne pelouse. Nous avions décidé que nous jouerons à Tchaker avec l’accord des joueurs. Comme par magie, deux mois après on retrouve une calamité. Je suis resté 15 secondes sur la pelouse. C’est du sabotage.  On ne veut pas que notre Équipe nationale ait une pelouse digne de son nom. Je ne suis pas complotiste, je constate des faits. ». Il affirme qu’en constatant ce qui se passe, il a envie, lui aussi, de se faire délocaliser. « Ne me parlez du stade d’Oran, je ne joue pas dans un stade où on fait des barbecues », a-t-il répondu à une question dans ce même ordre d’idées. Evoquant le déplacement au Maroc, et le match face au Burkina Faso, le 7 du mois prochain, Belmadi dira : « Le déplacement d’une heure n’est pas à négliger au niveau de la récupération. On va jouer au Maroc. Est-ce un problème ? Normalement, ce n’est pas censé l’être. On y va sans paranoïa excessive. » Par la suite, Belmadi a évoqué le match de ce soir et le choix des 25 joueurs retenus. Il a fait savoir qu’il ne mise pas son jeu sur un joueur : « Cela nous montre qu’on doit compter sur tout le monde. Personne n’est complètement indispensable.» Enfin, Belmadi a évoqué sa relation avec le président de la FAF, Charaf Eddine Amara, indiquant qu’elle est parfaite, refusant de faire la comparaison avec son prédécesseur, Kheïreddine Zetchi.

Abderrahim Mahious

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