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Procès Hamel : Le durcissement des peines requis contre tous les accusés

Le représentant du ministère public près la Cour d’appel de Boumerdes a requis, mardi soir, «le durcissement de la peine pour tous les accusés poursuivis dans l’affaire de l’ancien Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel ». Outre l’ancien DGSN, son fils Chafik et d’anciens responsables de la wilaya de Tipasa sont poursuivis dans cette affaire. L’avocat général a également requis une peine de cinq ans de prison ferme assortie d’une amende de 500.000 dinars à l’encontre de l’ancien Directeur général des domaines de l’Etat, Djamel Kheznadji. Ce dernier a été acquitté en première instance lors du verdict rendu le 4 juin 2020 et dans le lequel l’ancien DGSN et l’ancien wali de Tipasa Moussa Ghelai ont été condamnés à douze ans de prison ferme. La même instance a également réclamé la confirmation de la peine de 10 ans de prison ferme contre chacun des ex-walis de Tipasa, Kadi Abdelkader et Layadi Mustapha, ainsi que la peine de 3 ans de prison ferme contre Chafik Hamel (fils de l’ancien DGSN) et Salim Djai Djai, ex-chef de la sûreté de wilaya de Tipasa. Pour rappel, le tribunal de première instance a condamné, dans la même affaire, à 4 ans de prison avec sursis l’ancien ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, et à 5 ans de prison ferme l’ancien directeur des domaines de Tipasa, Ali Bouamrane, une peine de 2 ans de prison ferme a été prononcée contre l’ancien directeur de l’Industrie et des mines de Tipasa, Haddou Abderrezak, et l’ancien Conservateur foncier de Koléa, Mohamed Bouamama. Lors du procès en première instance, l’investisseur privé Zerad Abdelhakim a été condamné à une année de prison ferme. Ayant intervenu dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont clamé l’innocence de leurs mandants, affirmant que «les décisions prises par les concernés étaient légales et prises dans le cadre de la loi en vigueur. La décision de réouverture du procès avec une nouvelle composante judiciaire intervient après un pourvoi en cassation interjeté auprès de la Cour suprême à la demande du collectif de défense. Le procès été ouvert dimanche dernier. Les mis en cause ont, dans leur totalité, clamé leur innocence. Les deux ex-walis de Tipaza, Kadi Abdelkader et Layadi Mustapha, l’ancien directeur des Domaines de Tipaza, Ali Bouamrirène, ont réfuté les accusations pour lesquelles ils ont été poursuivis, notamment les griefs contre eux comme le trafic d’influence et le non-respect des procédures légales dans l’octroi des actes de concession et du foncier destiné à l’investissement. Les accusés dans cette affaire sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation, notamment détournement de foncier agricole, « dilapidation de deniers publics, abus de fonction, trafic d’influence, et usage du pouvoir et de l’influence des agents de l’Etat à l’effet d’augmenter les prix et modifier la qualité des matériaux, des services.

Salim Abdenour

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