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Autorité nationale de protection des données personnelles : Consolider la protection de la vie privée des personnes

Les  présidents et les membres de l’Autorité nationale de protection des  données à caractère personnel ont prêté serment hier à la Cour d’Alger lors de la cérémonie présidée par le président de la Chambre, Hamzaoui Mohamed Sabaâ. Ces derniers ont été nommés pour une durée de 5 ans en vertu du décret présidentiel 22-187 du 18 mai 2022. Il s’agit de Lotfi Boudjemaa (président) et de Djamel Eddine Karaoui, Boualem Hacène, Mohamed Derfouf, Arezki Mesloub, Said Amiour, Toufik Kezout, Mohamed Laïd Bellah, Souhila Guemmoudi, Benamar Allioua, Farid Ouahid Dahmane, Abddelkader Zerguerras, Maâmar Belailia, Laredj Zerrouki, Mawhoub Messaoudi et Boualem Aïssaoui (membres). Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi a, lors de la cérémonie d’installation indiqué que cette «installation vient parachever la construction institutionnelle amorcée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune », précisant qu’elle « s’inscrit dans le cadre de l’adhésion de l’Algérie à l’ensemble des conventions et pactes internationaux relatifs à la protection des droits de l’homme». Le président de l’Autorité nationale de protection des données à caractère personnel, Lotfi Boudjemaa, a, pour sa part, affirmé que «l’installation de cette nouvelle instance vient concrétiser les engagements du président de   la République en faveur de la promotion des droits et des libertés ». Il ajouté qu’«il s’agit d’un pas de plus dans les efforts de l’Etat pour asseoir des institutions répondant aux normes internationales», soulignant que «l’Algérie attache une grande importance à la protection de la vie privée des personnes, en voulant pour preuve la constitutionnalisation du «droit de toute personne à la protection de sa vie privée et de son honneur et au secret de sa correspondance et de ses communications privées, sous toutes leurs formes». Et de poursuivre : «pour renforcer cette protection encore plus, la Constitution dispose que toute restriction à ces droits ne peut être ordonnée que par décision motivée de l’autorité judiciaire ». «La protection des personnes dans le traitement des données à caractère personnel est un droit fondamental et la loi punit toute violation à ces droits», a-t-il expliqué, précisant que «la protection constitutionnelle des données personnelles s’est consolidée encore plus à la faveur de la loi 18-07 du 10 juin 2018 relative à la protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel». «Cette loi a créé, auprès du président de la République, une nouvelle instance chargée de la protection des données à caractère personnel», avait soutenu le responsable.

Amar Malki

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