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Journée mondiale de la liberté de la presse : Tebboune rend hommage à la presse nationale

Le président de la République a présidé hier une cérémonie en l’honneur des journalistes à l’occasion de célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Il a, à l’occasion, échangé avec les journalistes sur les préoccupations concernant le secteur de l’Information en Algérie.

Intervenant à la même occasion, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a, pour sa part, salué dans une communication les différentes réformes en cours dans le secteur de la Communication et les efforts consentis par l’Etat pour promouvoir le secteur. Bouslimani réaffirme le soutien de l’Algérie aux luttes de tous les journalistes libres et de tous ceux épris de liberté dans le monde. Il rappellera la détermination de l’Algérie à promouvoir la profession de journalisme et à protéger les journalistes dans le cadre des éthiques professionnelles qui « se dressent contre les enchères, les mensonges et les loyautés suspectes ». Le ministre a également souligné que le président de la République avait « inscrit la question de la consécration des libertés parmi les priorités de l’État », ce qui se reflète dans « l’attention portée au secteur des médias et à la profession de journaliste, comme en témoignent la Constitution de 2020 et les réformes législatives, ainsi que le renforcement des établissements institutionnels et la formation des ressources humaines ». La Journée mondiale de la liberté de la presse était « une occasion importante qui nous rappelle les sacrifices des pionniers des médias qui ont consacré leur profession en faveur de l’Algérie pendant les années de la résistance nationale et pendant la glorieuse révolution de libération contre la colonisation brutale », rappellera Mohamed Bouslimani. Les journalistes étaient parmi « les forces nationales de premier plan qui ont fait face au terrorisme et ont contribué à protéger le choix démocratique et la nature républicaine de l’État qui continue de se tenir debout et de progresser fermement vers le développement » avait-il ajouté. Il saluera à cette occasion le rôle des médias nationaux dans « l’accompagnement de la construction de la nouvelle Algérie, qui s’appuie sur les médias pour renforcer les liens d’unité et de solidarité nationale entre le peuple et ses institutions, en tête desquelles l’ANP (Armée nationale populaire), héritière de l’Armée de libération nationale ».

Le ministre soulignera que « l’État, sous la direction sage du président de la République, travaille constamment à fournir l’environnement professionnel propice à renforcer les droits des journalistes et des citoyens de manière égale dans le cadre du respect de la liberté et de la responsabilité ». » La pratique du journalisme ne peut être poursuivie qu’en respectant la loi et en respectant l’éthique professionnelle, et en préservant les intérêts supérieurs du pays, de la société et du citoyen », insistera Mohamed Bouslimani.

Il annoncera à cette occasion le lancement d’une nouvelle chaîne de radio (Afrique FM) ce soir. Celle-ci, soulignera-t-il, sera « un ajout médiatique national avec une dimension africaine, qui consacre la conviction de l’Algérie de la nécessité de mettre en place un système médiatique régional intégré ». Cette conviction « s’affirme davantage face aux tentatives de certaines organisations internationales de monopoliser la liberté de la presse et d’en faire un registre commercial utilisé pour exercer des pressions sur des États souverains et perturber leurs choix fondamentaux » ajoute le ministre de la Communication.

Ces organisations, expliquera-t-il, « ont démontré leur complicité flagrante avec des régimes qui violent impunément les droits de l’homme, y compris la liberté de la presse, en particulier en Palestine et dans le Sahara occidental occupé, où les journalistes sont victimes d’assassinats et de persécutions ». Bouslimani qui salue le parcours de la presse nationale, appelle cette dernière à « déployer davantage d’efforts pour mettre en avant les acquis de l’État et accompagner sa politique éclairée, en particulier dans le contexte actuel marqué par des situations délicates dans les pays voisins et dans le monde ». 

Hocine Fadheli

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