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La situation au Moyen-Orient à un impact économique : Vers un nouveau choc pétrolier ?

L’escalade de violence de l’entité sioniste en Palestine occupée affecte l’économie mondiale. Si l’économie de l’occupant est lourdement a touchée par ce conflit, dans la mesure ses marchés financiers ont dévissé et que sa monnaie -le shekel- a atteint un plus bas historique, les marchés mondiaux se tendent craignant une régionalisation du conflit et ses conséquences sur le marché pétrolier. Dans ce contexte que le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol n’a pas caché sa crainte d’un nouveau choc pétrolier.

« Bien sûr nous ne savons pas comment la situation politique va évoluer. Mais les tensions sont très fortes, et environ un tiers des exportations de pétrole viennent de cette région. Non seulement les producteurs sont là, mais aussi des routes commerciales essentielles », a-t-il rappelé. « Une crise géopolitique majeure là-bas pourrait conduire de nouveau à un choc pétrolier, 50 ans après le choc de 1973″a-t-il souligné, en marge de la présentation du rapport annuel de l’agence sur les perspectives énergétiques mondiales d’ici à 2030.

Et d’ajouter qu’une « volatilité sur le marché » serait « une mauvaise nouvelle pour tous et en particulier pour les pays en développement ». Hier, les cours du brut ont encore augmenté poussés par ces inquiétudes.  Vers 09H45 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre prenait 0,37%, à 90,16 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, montait de 0,42% à 85,85 dollars. Pour les analystes d’Energi Danmark, la situation reste « tendue et le marché évalue le risque d’une plus grande implication des pays producteurs de pétrole au Moyen-Orient ». Car si « les tensions géopolitiques ont contribué à l’augmentation de la prime de risque pour le pétrole, aucune perturbation physique de l’approvisionnement en pétrole ne s’est produite », ce qui a plafonné les gains du brut lors des dernières séances, explique Stephen Innes, analyste de SPI AM.

Sabrina Aziouez

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