Économie

Arkab prend part à la 12e Conférence arabe sur l’énergie à Doha : Du rôle du gaz dans la transition énergétique

Les travaux de la 12e Conférence arabe sur l’énergie organisée par l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) se sont ouvert hier à Doha au Qatar sous le thème « Energie et coopération arabe ». La conférence se tient dans un contexte particulier, et intervient au moment où la conférence des Nations unies sur le climat (COP 28) ouverte le 30 novembre dernier à Dubai, touche à sa fin. Une COP qui s’est concentrée sur la question de la transition énergétique et l’avenir des énergies fossiles. La question de transition énergétique s’est invitée hier lors des travaux de cette conférence  qui doit examiner plusieurs dossiers importants, à leur tête les développements internationaux sur les marchés mondiaux de l’énergie et leurs répercussions sur le secteur arabe de l’énergie, outre des questions liées à l’énergie, à l’environnement et au développement durable. Le ministre de l’Énergie et des Mines, qui prend part aux travaux a souligné lors, de la première séance technique, qu’il a présidé sur le rôle d gaz naturel dans la transition énergétique.  Le ministre a indiqué que la conférence se tenait dans « une conjoncture très particulière marquée par des fluctuations et des développements multiples, en lien avec l’évolution structurelle de l’industrie pétrolière et gazière et les énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que les conditions géopolitiques dans certaines régions productrices d’énergie, ayant un impact significatif sur les approvisionnements énergétiques en provoquant des fluctuations et des instabilités sur ses marchés ». « L’incertitude qui règne sur les marchés internationaux reflète les craintes des acteurs, des industriels et des bailleurs de fonds face à l’adoption par les pays développés de stratégies à faible teneur en carbone tout en réduisant les investissements dans les énergies fossiles, y compris le gaz », a-t-il expliqué. Il a estimé dans ce sens que le gaz naturel, connu pour son utilisation flexible, était considéré comme une source d’énergie propre et durable, capable de soutenir la transition énergétique, notamment dans les pays riches en gaz,  comme le stipule le 7e objectif de développement durable, à savoir l’approvisionnement régulier en ressources énergétiques à des prix accessibles, stables et durables Par ailleurs, M. Arkab a évoqué la stratégie de développement du secteur de l’Energie et des Mines en Algérie, notamment le volet relatif à la sécurité énergétique, vu le double défi auquel est confronté notre pays, consistant en la couverture de la demande nationale en matière d’énergie et une contribution efficace au développement économique et industriel à travers le maintien des exportations, notamment de gaz, tout en honorant les engagements envers les clients étrangers. Selon le ministre, « la stratégie de développement de l’Algérie repose principalement sur le renouvellement des réserves et de la production d’hydrocarbures, le développement d’activités créatrices de richesse dont la pétrochimie, le raffinage et la promotion de l’industrie des produits miniers ». Il a, d’autre part, évoqué la transition énergétique comme objectif prioritaire à travers l’introduction des énergies nouvelles et renouvelables et la rationalisation de la consommation d’énergie dans le but de développer le bouquet énergétique national, rappelant que l’Algérie s’est engagée à réduire de 30% les émissions des gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Parmi les projets lancés dans ce cadre, figure le projet de réduction des émissions des gaz torchés. « Nous avons actuellement atteint une réduction de 1% sur 3% », a-t-il précisé.

Sabrina Aziouez

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