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Libye : Un gouvernement d’union pour encadrer les élections

Les dirigeants libyens ont convenu de former un gouvernement d’union pour ouvrir la voie aux élections dans le pays, rapportent des médias.

Les présidents de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, du Haut Conseil d’Etat, Mohamed Takala, et du Conseil Présidentiel du pays, Mohamed Al-Manfi, se sont rencontrés dimanche au Caire sous les auspices de la Ligue arabe, pour des discussions visant à combler les lacunes afin d’organiser les élections libyennes, indique l’organisation dans un communiqué relayé par des médias. Il ressort de ce communiqué que les trois dirigeants ont convenu de former un comité technique chargé d’examiner les amendements visant à élargir le consensus et à résoudre les questions en suspens. « Ils ont également convenu de la nécessité de former un gouvernement d’union dont la mission sera d’encadrer le processus électoral, d’offrir les services nécessaires aux citoyens et d’unifier les positions souveraines », ajoute le communiqué. Ils ont également convenu d’inviter la mission d’appui de l’ONU en Libye (MANUL) et la communauté internationale « à appuyer ce consensus pour en assurer le succès », selon le communiqué.  Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Abdoulaye Bathily a souligné samedi la nécessité urgente de mettre en œuvre la loi électorale et de former un gouvernement d’union pour ouvrir la voie aux élections dans le pays.

Cette annonce intervient quelques semaines avant la tenue de ce congrès de réconciliation nationale à Syrte, le 28 avril prochain. Lors du dernier sommet de l’Union africaine, l’Algérie  a exhorté les parties libyennes à saisir l’opportunité de laConférence de la réconciliation nationale, qui se tiendra à Syrte en avril prochain, pour « rétablir la cohésion entre les enfants de la Libye une et indivisible ». L’Algérie « encourage les parties libyennes à adhérer effectivement aux efforts onusiens visant à réunir les conditions nécessaires à l’organisation des élections comme solution permanente et durable à la crise qui a trop duré dans ce pays frère qui nous est cher », a indiqué à l’occasion le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf. L’Algérie a également réaffirmé « la nécessité de mettre un terme aux ingérences extérieures » et a réitéré son appel au « retrait des parties étrangères de Libye, afin de permettre aux efforts africains et onusiens de converger vers l’objectif ultime : permettre à la Libye, pays frère, d’amorcer une nouvelle ère de sécurité, de stabilité, de paix et de prospérité ».

R.I.

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