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El Bouni : 40 millions de dinars pour la réhabilitation d’Ain Djebara

Une enveloppe budgétaire de  4 milliards de centimes vient d’être allouée à la réhabilitation du vieux quartier d’Ain Djebara, relevant de la circonscription administrative de la daïra d’El Bouni. Situé au  centre de la commune d’El Bouni et du nouveau pôle urbain d’Ain Djebara, ce quartier présente un décor hideux et fait tache d’huile à côté du centre urbain flambant neuf. Un constat établi par le chef de l’exécutif local lors d’une visite d’inspection  aux chantiers de projets de réalisation de certains équipements publics. Sidéré par la situation prévalant au sein de ce quartier, qu’il a qualifié de zone d’ombre au sein même d’un nouveau pôle urbain, le wali d’Annaba a exigé à ce qu’une opération d’aménagement soit engagée pour, d’une part améliorer les conditions de vie des habitants, et d’autre part,  afin de garantir un développement intégré de ce quartier en plein essor. Car,  convient-il de le souligner, il s’agit  d’anciens habitants de ce quartier, propriétaires de leurs biens  et qui ont été entourés des nouvelles constructions de logements soucieux, composant ce nouveau pôle urbain, alors que l’attention des responsables de la wilaya d’Annaba, s’est focalisée sur  les nouvelles cités de ce pôle, mettant à l’écart pour ne pas dire dans l’oubli, les populations vivant dans ce vieux quartier. Une situation qui a suscité l’ire du wali d’Annaba qui a immédiatement ordonné des mesures d’aménagement. De par cette décision, le vieux quartier d’Ain Djebara s’apprête à subir une grande opération de réhabilitation. La nouvelle s’est répandue dans le quartier comme une traînée de poudre et a été accueillie avec beaucoup de satisfaction par les habitants. Ces derniers qui nourrissaient des années durant, l’espoir de voir leur quartier faire l’objet d’une quelconque considération. Aujourd’hui, le temps ne semble plus à l’attente mais, plutôt au lancement des travaux, surtout qu’une subvention temporaire a été annoncée pour ce projet, dont la durée de réalisation est fixée à 4 mois. Un délai au cours duquel, le projet qui doit permettre de réhabiliter les chemins au sein du quartier, prendre en charge le défaut d’éclairage public et le manque d’infrastructures publiques essentielles. À celà, s’ajoute le problème du transport  qui demeure une préoccupation majeure qui affecte la mobilité des habitants au quotidien.

S. Chahine

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