Attaf : « La désescalade dépend de la réalisation des droits du peuple palestinien »
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a souligné hier que le succès des efforts de désescalade au Moyen-Orient dépend du dépassement des facteurs conjoncturels et de la réalisation des droits du peuple palestinien.
Le ministre qui a pris part à la réunion extraordinaire à composition non limitée du Comité exécutif au niveau des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique, qui s’est ouverte hier à Djeddah a déclaré que les efforts de désescalade doivent « s’inscrire dans un cadre plus large et à plus long terme, car la réalisation d’une paix durable et d’une sécurité permanente dans la région reste conditionnée par le règlement de la question palestinienne conformément aux principes, références et normes convenus par la communauté internationale, à travers la réalisation des droits nationaux légitimes du peuple palestinien, notamment son droit inaliénable à établir son État indépendant et souverain avec Al Qods-Est pour capitale ».
Attaf a souligné que ces efforts de désescalade ne doivent pas se concentrer uniquement sur les manifestations périphériques du conflit en négligeant son essence. Il a insisté sur le fait que la désescalade doit commencer par l’arrêt de la guerre d’extermination en cours dans les territoires palestiniens occupés, particulièrement à Ghaza. Le ministre a également critiqué la politique d’escalade adoptée par l’occupation israélienne envers les pays voisins, la considérant comme une tentative de détourner l’attention de la communauté internationale du génocide en cours dans les territoires palestiniens occupés. Attaf a réaffirmé la condamnation ferme par l’Algérie de l’attaque terroriste flagrante contre l’Iran, qui a coûté la vie au chef du bureau politique du Hamas, le martyr Ismaïl Haniyeh. Il a conclu en rappelant que « les droits des peuples et leurs causes nationales ne disparaissent pas avec l’élimination de leurs défenseurs ou de leurs partisans, ni ne sont enterrés avec ceux qui sont tombés et sont morts pour elles. Ce sont des droits qui ne se perdent pas et des causes qui ne s’éteignent pas tant qu’il y a un peuple qui croit en leur légitimité ».
Cette réunion vise à examiner les crimes continus de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien et ses agressions contre la souveraineté de la République islamique d’Iran. Cette réunion intervient dans un contexte d’escalade dangereuse et sans précédent de la situation au Moyen-Orient, due aux pratiques agressives de l’occupation sionistes sur plusieurs fronts et à plusieurs niveaux.
R.N.