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Ali Bey Nasri, président de l’Anexal : Les entreprises algériennes doivent s’internationaliser »

Pour développer ses exportations, l’entreprise algérienne a besoin d’aller vers l’international, selon le président de l’association nationale des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri. « Il n’est pas normal que 11.000 entreprises étrangères activent en Algérie alors que l’entreprise algérienne ne peut pas encore aller à l’international », s’est étonné, jeudi, le président de l’Association nationale des exportateurs algériens. Ali Bey Nasri, sur les ondes de la radio algérienne, a fait savoir que « le déficit de la balance commerciale durant les premiers mois de cette année est évalué à neuf cent millions de dollars et on va aller vers l’équilibre de cette dernière d’ici la fin de l’année et peut-être même qu’elle sera légèrement positive ». Ce dernier a noté que le gouvernement a, depuis une année, travaillé à la réduction des importations par leur révision et leur spécialisation ainsi que la promotion de la production nationale. Les importations considérées comme superflues, explique-t-il, ont généralement été soumises à des taxes pour atteindre le stade de l’importation « raisonnable » en important ce dont on a juste besoin. Une approche qui a permis à notre pays d’atteindre pour la première fois la barre de 2,9 milliards de dollars. Ce qui fait dire à  Nasri que la barre des 5 milliards est à la portée très prochainement. Au chapitre des exportations, Nasri estime que cette dynamique de développement des exportations doit être soutenue et accompagnée par le gouvernement via des mesures telles que l’allègement des dispositifs juridiques notamment. Ali Bey Nasri fera par ailleurs remarquer  que « les produits exportés actuellement en force sont ceux dont les investissements sont assez récents tels que les dérivés des produits pétroliers dont les montants sont très importants par rapport à l’année 2020, le principal produit qui émerge de façon très importante à savoir les produits sidérurgiques qui ont rapporté 370 millions de dollars durant le premier semestre de l’année en cours et pouvant aller à 700 milliards de dollars ». Le ciment, ajoute-t-il, est un autre produit qui émerge à l’exportation ainsi que les produits agroalimentaires.Abordant les entraves qui se dressent contre l’exportation, Ali Bey Nasri a déploré que l’Algérie soit l’un des derniers pays à empêcher les entreprises d’aller vers l’international. « Nous avons besoin d’internationaliser les entreprises algériennes, que ces dernières puissent ouvrir des bureaux de liaison à l’étranger et acquérir une dimension internationale » car, ajoute-t-il, « il n’est pas normal  qu’à ce jour cette demande n’a pas évolué bien qu’il y ait plus de onze milles entreprises étrangères actuellement  en Algérie ». Les entreprises, explique Ali bey Nasri, demandent d’ouvrir les bureaux de liaison sur le compte d’exportation.

Kamel Nait Ameur

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