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Protection de l’environnement : 1.200 milliards de dinars mobilisés chaque année

L’Inspectrice générale du ministère de l’Environnement, Nadia Chenouf, a indiqué hier que « l’Algérie dépense annuellement l’équivalent de 1 200 milliards de dinars pour la protection de l’environnement et des écosystèmes ». Des efforts colossaux consentis pour garantir aux citoyens un cadre de vie de haute qualité respectant les normes et les exigences du développement durable, a également fait savoir la même responsable lors de son intervention sur les ondes de la Radio algérienne. Elle a également assuré que « les services du ministère de l’Environnement œuvrent sans relâche pour relever les défis environnementaux et pour protéger le cadre de vie des citoyens algériens et donc, leur santé ». Mme Chenouf explique à ce sujet que « ces efforts sont consentis quotidiennement dans le cadre d’une stratégie reposant sur deux axes importants ». Le premier, précise-t-elle, consiste en une transition écologique via le développement de l’économie verte et circulaire comportant de nombreux projets et opérations dont la gestion des déchets outre les opérations de sensibilisation et de veille. Le second axe, ajoute-t-elle, est représenté par une transition éco-sociale reposant sur l’apport de tous les acteurs de la société  civile ainsi que l’éducation des nouvelles générations à l’environnement.

À cet effet justement, l’Inspectrice générale du ministère de l’Environnement a mis l’accent sur « la nécessité de faire un travail profond sur la sensibilisation pour relever le défi de réussir à tirer le maximum de résultats de ces stratégies mises en branle ». La sensibilisation, explique-t-elle, passe en fait par la société civile qui représente le trait d’union entre le ministère de l’Environnement et le terrain. Un rôle qui consiste, ajoute Mme Chenouf, à éduquer les futures générations à la protection de l’environnement via les programmes scolaires appliqués dans tous les paliers du système éducatif national.

Toujours au chapitre de la sensibilisation, l’inspectrice générale du ministère de l’Environnement n’a pas manqué de rappeler que « cette optique nous impose de travailler en collaboration et en coordination avec tous les secteurs concernés dans le cadre de la lutte contre certains fléaux et mauvais comportements consistant notamment au jet anarchique des déchets, les rejets industriels dans la nature outre les agressions répétitives sur les espaces verts ». A ce sujet justement, Mme Chentouf a fait état de l’enregistrement de quelque « 658 agressions impliquant 827 entreprises classées. Des  agressions, précise-t-elle, qui ont amené les services concernés à appliquer 229 sanctions ».

Enfin, l’Inspectrice générale du ministère de l’environnement aestimé que « la célébration de la Journée internationale de l’environnement célébrée le 5  juin de chaque année, doit être une halte pour faire l’évaluation et pour rectifier quelques erreurs ». Une journée internationale, conclut-elle, qui devrait également être mise à profit pour faire un travail de sensibilisation auprès des citoyens via des programmes de célébration basés sur la sensibilisation et la vulgarisation. 

Akli Amor

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