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Ghaza: Trois nouveaux massacres perpétrés

La bande de Ghaza continue d’être le théâtre d’une tragédie humaine sans précédent alors que l’agression génocidaire sioniste entre dans son onzième mois consécutif. Le bilan humain ne cesse de s’alourdir, atteignant des proportions alarmantes avec 40 786 martyrs et 94 224 blessés recensés depuis le début de l’offensive le 7 octobre 2023. Les autorités sanitaires palestiniennes rapportent que les dernières 24 heures ont été particulièrement meurtrières, avec 48 nouveaux martyrs et 70 blessés dans trois massacres perpétrés par l’armée d’occupation. La situation sur le terrain reste extrêmement volatile, avec des bombardements incessants qui frappent indistinctement zones résidentielles, infrastructures civiles et camps de réfugiés. Dans le camp de Bureij, au centre de Ghaza, quatre Palestiniens sont tombés en martyrs suite à une frappe aérienne ciblant une maison. Des raids ont également été signalés dans le camp de Nuseirat et la ville de Deir al-Balah, faisant de nouvelles victimes. Au nord de la bande de Ghaza, dans la ville même, deux Palestiniens ont perdu la vie lors du bombardement d’un appartement dans la rue Al-Jalaa, tandis que trois autres sont tombés en martyrs suite à une attaque visant un véhicule devant la clinique Al-Rimal. L’ampleur de la destruction est colossale et touche tous les aspects de la vie quotidienne des Palestiniens Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a révélé que plus de 70% des écoles de l’agence onusienne à Ghaza ont été détruites ou endommagées par les bombardements. Cette situation catastrophique prive plus de 600 000 enfants d’éducation, dont la moitié fréquentait les établissements de l’UNRWA Lazzarini met en garde contre le risque d’une « génération perdue » si les enfants restent trop longtemps privés de scolarité. Face à cette crise humanitaire, des efforts sont déployés pour protéger la population, en particulier les plus vulnérables. Une campagne de vaccination contre la polio a été lancée après la détection du premier cas en 25 ans chez un enfant de 10 mois. L’UNRWA rapporte que 87 000 enfants ont déjà reçu la première dose du vaccin, sur un objectif de 640 000 enfants de moins de 10 ans à vacciner. Cependant, les conditions de sécurité précaires compliquent considérablement cette opération vitale, comme le souligne Louise Wateridge, porte-parole de l’UNRWA : « Nous ne pouvons pas vacciner des enfants qui craignent pour leur vie et qui doivent fuir pour se mettre en sécurité ». La communauté internationale s’efforce de trouver une issue diplomatique et arrêter l’agression barbare. Le président américain Joe Biden a exprimé son mécontentement envers le Premier ministre ide l’entité sioniste Benyamin Netanyahu, estimant qu’il n’en fait pas assez pour parvenir à un accord d’échange de prisonniers avec le mouvement de résistance palestinien Hamas? Biden reste néanmoins optimiste, jugeant qu’un accord est « très proche » Les États-Unis, le Qatar et l’Égypte poursuivent leurs efforts de médiation pour obtenir un échange de prisonniers, un cessez-le-feu et l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza. Cependant, ces initiatives se heurtent à l’entêtement de Netanyahu qui veut une poursuite de la guerre à tout prix.

Recrudescence des violences en Cisjordanie

La situation en Cisjordanie occupée s’aggrave également, avec une recrudescence des violences depuis le début de l’offensive sur Ghaza. Le ministère palestinien de la Santé rapporte que 29 Palestiniens, dont 5 enfants, ont perdu la vie depuis mercredi dernier lors d’une vaste opération militaire sioniste dans le nord de la Cisjordanie. Au total, 681 Palestiniens ont été tués et environ 5 700 blessés en Cisjordanie depuis le 7 octobre 2023

L’ampleur de la catastrophe humanitaire à Ghaza suscite une inquiétude croissante au niveau international, alors que l’entité sioniste fait l’objet de poursuites devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide en raison de ses actions dans l’enclave palestinienne. Le blocus imposé à Ghaza a entraîné de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, réduisant une grande partie de la région à l’état de ruines

Face à cette situation dramatique, les appels à un cessez-le-feu immédiat se multiplient. Philippe Lazzarini de l’UNRWA souligne qu’un cessez-le-feu serait « une victoire pour tous », permettant un répit pour les civils et l’acheminement de fournitures essentielles, notamment pour l’éducation. Cependant, malgré les pressions internationales et la gravité de la situation humanitaire, une résolution pacifique du conflit semble encore lointaine, laissant la population de Ghaza dans une situation de détresse extrême et d’incertitude quant à son avenir.

Lyes Saïdi

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