Face aux défis externes : La classe politique appelle à la cohésion nationale
Le week-end politique a été marqué par plusieurs activités partisanes mettant en lumière la réponse des formations politiques face aux attaques contre l’Algérie et l’importance du renforcement du front interne. Lors du premier congrès du parti « Sawt Echaâb » à Alger, son président Lamine Osmani a été reconduit à la tête de la formation. Dans son intervention, il a particulièrement insisté sur la nécessité d’apporter une « valeur ajoutée » à la scène politique nationale, notamment dans le contexte géopolitique actuel. Face aux récentes attaques de l’extrême droite française contre l’Algérie, M. Osmani a adopté une position ferme, déclarant qu' »il y a des lobbies économiques qui agitent leurs porte-voix après avoir perdu leurs marchés en Algérie ». Pour lui, « la meilleure réponse est d’œuvrer à l’édification d’un État fort de ses institutions et de son économie ». Cette vision s’accompagne d’un appel à la collaboration avec « tous les partenaires qui partagent avec lui des points communs » et d’une invitation aux formations politiques à « contribuer à l’édification de l’État et à formuler des propositions pour l’instauration d’un État fort et encourager les jeunes à s’engager dans l’action politique ». Dans la même dynamique, le Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) a tenu vendredi la session ordinaire de son Conseil de la Choura à Alger. Son président, Abdelaali Hassani Cherif, a souligné que « les mutations géostratégiques et les défis économiques et de développement exigent de consolider l’unité nationale, et d’adopter une approche globale et objective, fondée sur une analyse précise de la réalité et une vision prospective ». Le MSP a notamment insisté sur « l’orientation du dialogue socio-politique vers des contenus de réforme et des dossiers fédérateurs ». Cette position s’inscrit dans une approche plus large où le mouvement « traite les questions d’intérêt général de manière responsable ». Sur le plan international, le MSP a également appelé à « renforcer le soutien à la cause palestinienne, notamment pour ce qui est de la reconstruction de la bande de Ghaza, qui a subi une guerre génocidaire perpétrée par l’entité sioniste ». Ces prises de position des deux formations politiques témoignent d’une volonté commune de renforcer la cohésion nationale face aux défis extérieurs, tout en maintenant un engagement fort sur les questions internationales, particulièrement concernant la Palestine.
Hocine Fadheli