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Automobile : Ces marques qui arriveront sur le marché en 2024

En ce début du mois de janvier, les agréments délivrés par le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique ont permis à 12 marques d’introduire leurs véhicules sur le marché algérien.

Le marché algérien de l’automobile s’ouvre progressivement à de nouvelles marques de véhicules. Après Fiat qui a lancé ses activités en Algérie au printemps dernier, puis Geely et Opel qui l’ont suivi à l’automne, plusieurs autres marques de véhicules de tourisme et utilitaires arriveront sur le marché en 2024. Les véhicules GMC, Suzuki ou encore Citroën et bien d’autres seront, en effet, disponibles dès cette année. Des arrivées qui annoncent la redynamisation du marché automobile en Algérie, mais aussi une nouvelle ère pour l’industrie automobile dans notre pays vu qu’elles s’accompagnes avec l’installation d’usines des constructeurs concernées à travers le territoire national. Dans ce contexte, le président du Secrétariat technique pour le suivi du dossier des véhicules et directeur de l’intelligence économique au sein du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Mokdad Aggoune, a indiqué hier lors du Forum du quotidien El Moudjahid que l’entrée en production de l’usine Fiat à Oran au mois de décembre dernier sera suivie par de nombreuses autres. Il évoque ainsi le projet d’usine Cherry dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, alors que d’autres opérateurs du secteur ont également déposé leurs dossiers tels que les chinois JAC et Geely ainsi que le coréen Hyundai. Au total, le responsable parle de trente dossiers de demandes d’installation d’usines automobiles sur le territoire national reçus par les services ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique. Le responsable du ministère de l’Industrie a précisé que les opérateurs qui importent des véhicules ne sont pas « obligatoirement » tenus de construire leurs usines. Cependant, a-t-il dit, sur un plan stratégique, ces opérateurs seront incités à produire localement dans la mesure où l’importation est un dispositif mis en place « pour faire face au besoin pressant local ». L’objectif est clair : créer une véritable base industrielle automobile en Algérie. « Il s’agit désormais d’aller vers une industrie réelle, pérenne, créatrice de valeur ajoutée et d’emplois avec un réel impact sur l’ensemble de la société », a-t-il souligné. Mokdad Aggoune a également expliqué que l’objectif est à terme d’accueillir jusqu’à huit constructeurs pour bâtir une industrie automobile locale soutenue par un tissu de sous-traitance, notamment à travers des PME locales pouvant accompagner les opérateurs.

Dans l’immédiat, les véhicules importés permettront de répondre à la demande de véhicules neufs, qui demeure importante après plus de quatre années de fermeture totale du marché. Dans ce contexte, le président du Secrétariat technique pour le suivi du dossier des véhicules a a indiqué que 127 dossiers « recevables » ont été déposés au ministère. Parmi ces dossiers, 80 ont reçu des autorisations préalables pour tous types de véhicules.Jusqu’au 11 janvier, le ministère a délivré 41 agréments ayant permis d’introduire 12 marques de véhicules de tourisme et utilitaires sur le marché national. »Parmi ces 12 marques, huit sont asiatiques dont une marque japonaise », a-t-il précisé, ajoutant que la moitié des sièges sociaux sont établis à Alger, le reste des sièges étant répartis sur 15 autres wilayas. Il a également fait savoir que le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a délivré des autorisations d’importation de divers types de véhicules à 24 opérateurs économiques. Au total, un quota de 180.000 véhicules a été accordé aux différents importateurs pour le programme de l’année 2023, pour un montant global de 1,9 milliard de dollars.  Le quota pour 2024 est à l’étude, précise-t-il.

Sabrina Aziouez

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